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Le président du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach a refusé lundi de comparer la décision du Comité international paralympique (IPC) d'exclure la Russie des prochains Jeux, et celle du CIO, critiqué pour s'être abstenu d'une telle mesure.
L'IPC a créé la sensation dimanche en excluant des jeux Paralympiques la totalité des athlètes russes à la suite du scandale de dopage d'Etat mis au jour par la commission McLaren. Le CIO, à l'inverse, s'en était remis aux fédérations internationales et avait accepté la Russie aux JO sous certaines conditions, s'attirant de très vives critiques.
Mais le patron de l'olympisme a rappelé que l'IPC était constitué comme une fédération internationale, car elle regroupe sous son autorité la totalité des disciplines paralympiques. A l'inverse du CIO, qui coexiste lui avec les fédérations internationales.
"La situation de l'IPC est différente de celle du CIO, a-t-il déclaré dans un entretien avec l'AFP dans les locaux de l'agence à Rio. On peut comparer le fonctionnement des relations entre l'IPC et la Russie avec celle du CIO et l'haltérophilie par exemple, où nous avons soutenu la décision d'exclure toute la délégation russe des jeux Olympiques".
Les Russes seront donc totalement privés des prochains Jeux paralympiques de Rio du 7 au 18 septembre. "Ce sont des choses tout à fait différentes et parce qu'elles sont différentes ça a permis au président de l'IPC de soutenir, en tant que membre du CIO, une autre décision" que le CIO, a insisté Thomas Bach .
Le président du CIO a espéré que les questions de dopage soient reléguées au second plan par les performances sportives, pendant les JO, tout en refusant toute naïveté.
"Maintenant, c'est le sport qui a la priorité mais malheureusement dans le sport il y a toujours la question du dopage. Il faut toujours prendre en compte cette question. On ne peut jamais laisser la question du dopage derrière soi. C'est trop important, le danger pour les sports est trop grand", a-t-il souligné.