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"Je me sens mal pour les athlètes qui n'ont rien fait", a commenté vendredi le Britannique Mo Farah au sujet de l'exclusion des athlètes russes des prochains jeux Olympiques de Rio, en raison du système généralisé de dopage dans leur pays.
"Je me sens mal pour ceux qui n'ont pas franchi la ligne, mais dans le même temps, ce n'est pas entre mes mains. Tout ce que je peux faire c'est bien courir", a réagi Farah, en marge du meeting Ligue de diamant de Londres où il s'alignera samedi sur le 5000 m, sa dernière course avant Rio.
Le double champion olympique et quintuple champion du monde, spécialiste des 5000 m et 10.000 m, s'est lui-même retrouvé au centre d'une polémique liée au dopage l'an dernier, alors que son entraîneur Alberto Salazar a été sous le coup d'une enquête pour son utilisation de certains produits.
Le nom de Farah est également revenu indirectement dans l'actualité dopage le mois dernier pour ses liens avec un soigneur et l'entraîneur Somalien Jama Aden (coach de l'Ethiopienne Genzebe Dibaba), interdit de quitter le territoire espagnol dans le cadre d'une enquête sur un trafic de stupéfiants.
"On a des règles strictes et il faut juste les respecter, on doit juste dire ce qui est bon pour notre sport. Quand on voit des trucs négatifs comme ça, personne ne veut voir ça. Mais on doit laisser ça à ceux qui sont en responsabilité", a commenté Farah.
"Tout ce que je veux, c'est courir contre des athlètes propres et faire du mieux possible. Et si on applique les mêmes règles dans tous les pays alors on pourra le faire", a-t-il estimé.