Happy Birthday : |
Thomas Boudat, candidat à l'or olympique dans l'omnium aux jeux Olympiques de Rio, estime "avoir passé un cap", quelques jours après avoir décroché le titre de champion d'Europe espoirs de la discipline.
L'Aquitain (22 ans), qui met la dernière touche à sa préparation cette semaine au vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines, a décroché le titre mondial en 2014, mais s'est classé seulement 8e en 2015 et 9e en 2016 aux Championnats du monde annuels.
Pour sa deuxième année dans le peloton professionnel, le coureur de l'équipe Direct Energie a tenté de concilier route et piste. Sur route, il a approché la victoire à plusieurs reprises sans parvenir à conclure (2e du GP de Denain derrière le Britannique Dan McLay). Sur piste, il a progressé sur le plan chronométrique, notamment en poursuite.
"Je viens de réussir mon meilleur temps aux Championnats d'Europe à Montichiari en Italie, en 4 min 20 sec", explique le Girondin. "Je sens que je peux encore faire mieux".
Pour lui, ses chances d'égaler (ou dépasser?) Bryan Coquard , son prédécesseur qui avait décroché la médaille d'argent aux JO-2012 de Londres, lors de la première apparition de l'omnium au programme olympique, dépendent de l'épreuve du kilomètre.
"Ce sera décisif. En fonction, je pourrai aborder la course aux points (la dernière épreuve de l'omnium) dans les 3-4 premiers ou non", détaille Thomas Boudat.
"Le titre est possible et je vais à Rio pour ça. Mais il y a beaucoup de candidats", ajoute-t-il en citant le Colombien Fernando Gaviria, le Britannique Mark Cavendish, l'Italien Elia Viviani, le Danois Lasse Hansen (champion olympique en titre), les représentants d'Australie, de Nouvelle-Zélande.
L'omnium, seule épreuve individuelle d'endurance figurant au programme, comporte six épreuves réparties sur deux journées: scratch (sorte de course en ligne), poursuite (sur 4 km), élimination, tour lancé, kilomètre, course aux points.