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Pauline Ferrand-Prévot, qui avait réagi vigoureusement à l'autorisation donnée mardi à la Britannique Lizzie Armistead, championne du monde en titre, de courir les JO de Rio malgré trois "no-show", a explicité son avis en l'explicitant avec son franc-parler habituel.
"J'ai dit que le jugement était honteux", a déclaré jeudi la championne du monde 2014. "Je n'ai jamais dit qu'elle (Armitstead) avait pris quelque chose ou qu'elle s'était dopée".
"Il faut que les règles soient les mêmes pour tout le monde", a estimé la Française qui a enfoncé le clou: "Quand il y a trois "no-show", c'est qu'il y a un problème. Dans le peloton, tout le monde est d'accord avec moi mais personne ne dit rien."
Armitstead a été suspendue le 11 juillet par l'agence antidopage britannique (UKAD) pour avoir manqué trois contrôles sur une période de douze mois, entre août 2015 et juin 2016. Mais elle a obtenu du Tribunal arbitral du sport (TAS) la levée de sa suspension car la procédure n'avait pas été respectée lors du premiers de ces trois contrôles.
Pauline Ferrand-Prévot s'est étonnée que la Britannique ait été soutenue dans sa démarche par sa fédération: "Que la Fédé lui paye des avocats... mais on est où là ? Si ça m'arrivait, on me dirait "Pauline, tu ne vas pas aux Jeux". Il faut que les règles soient respectées, sinon ça part en vrille."
Le "clash" a été aggravé par un tweet (retiré ensuite) du mari d'Armistead, le coureur irlandais Philip Deignan, qui a mis en cause la Française sur sa vie privée et sa relation avec le double champion olympique de VTT Julien Absalon .
"Que ça lui plaise ou pas, ce n'est pas mon problème", a réagi "PFP" à propos de celle qui lui a succédé au palmarès mondial. "C'est sûr que l'obligation de localisation est contraignante. Mais il faut s'obliger à la faire."