Avec Denis Gargaud et Marie-Zélia Lafont en tête, le canoë-kayak slalom français a la lourde tâche d'assurer à Rio la relève après les deux médailles d'or raflées à Londres par Tony Estanguet en C1 et Emilie Fer en K1.

Et la pression est toute particulière sur les épaules de Gargaud, champion du monde en 2011, qui disputera au Brésil ses tout premiers Jeux.

Resté au bord de la route menant à Londres après avoir été battu lors des qualifications par Estanguet, le Marseillais de 28 ans est le digne héritier de la légende paloise, qui a remporté à Londres sa troisième couronne olympique après Sydney (2000) et Athènes (2004), avant de lâcher définitivement sa pagaie pour le comité de candidature Paris-2024.

Marie-Zélia Lafont tâchera également de faire aussi bien que son illustre aînée Emilie Fer , championne olympique en titre, qu'elle a empêchée d'aller défendre sa médaille d'or à Rio en décrochant l'unique ticket français pour les Jeux.

En forme, la native d'Orthez a remporté le 19 juin à Pau la troisième manche de la Coupe du monde, devant la Slovaque Jana Dukatova et l'Espagnole Maialen Chourraut, médaillée de bronze à Londres.

En K1 hommes, la France sera représentée par Sébastien Combot, qui connaît bien le Brésil pour y avoir décroché son titre de champion du monde en 2007. Le Breton a obtenu son ticket pour Rio en prenant l'ascendant sur Boris Neveu dans un duel épique.

Enfin, en canoë biplace, le binôme Gauthier Klauss-Matthieu Péché voudra faire mieux qu'à Londres, où il avait fini au pied du podium.