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La médaille est à portée de pagaie: le kayakiste français Maxime Beaumont , deuxième temps des demi-finales vendredi, vise le "Graal" d'un titre olympique samedi aux Jeux de Rio, où les Mousquetaires du kayak quadriplace (K4), invités de dernière minute, rêvent d'un coup d'éclat.
Le dernier jour des épreuves de canoë-kayak en ligne sur la lagune Rodrigo de Freitas s'annonce crucial pour l'équipe de France, qui rêve d'effacer le zéro pointé subi en 2012 à Londres et de décrocher son premier podium olympique depuis 2008.
Les Bleus auront deux opportunités samedi: d'abord la finale du 200 m en kayak monoplace (K1) avec Beaumont, programmée à 09h07 locales (14h07 françaises), puis celle du 1000 m en K4 avec le quatuor Carré-Hubert-Hybois-Jouve, alignés à 10h12 locales (15h12 françaises).
Jusqu'ici, les résultats des Français ont été mitigés, Maxime Beaumont et Sébastien Jouve échouant jeudi à la 7e place de la finale du 200 m en kayak biplace (K2). Chez les dames, le K4 500 m a été éliminé en demi-finale vendredi, sans se mêler à la lutte pour la qualification.
- 'Viser l'or' -
Mais il y a des raisons d'y croire: Beaumont a remporté assez largement sa série et sa demi-finale du K1 200 m, se permettant le luxe de couper son effort à la fin de chaque course. Vice-champion du monde 2015 de la distance, il a signé le 2e temps total des demies derrière le Britannique Liam Heath.
Et le Boulonnais (34 ans) est ambitieux, quatre ans avoir échoué à la quatrième place à Londres, à seulement 3/100e du podium. On l'a vu aussi rassuré par ses performances de vendredi, qui le poussent à ne pas se contenter d'un simple podium.
"Plus que jamais, ça m'encourage à viser l'or", a expliqué Maxime Beaumont à l'AFP. "Il va falloir faire une course pleine et ne pas avoir de raté mais je suis plutôt confiant. Une médaille olympique (argent ou bronze, NDLR), ce serait une petite déception sur le coup, même si je l'apprécierais ensuite. Mais un titre, ce serait vraiment le Graal."
Ses quatre compères du K4, eux, se satisferaient volontiers d'un podium étant donné le caractère un peu improvisé de leur inscription: la décision d'aligner cette embarcation à Rio a été prise mi-juillet, après le repêchage in extremis de Cyrille Carré.
Mais même un peu "freestyle" dans sa gestation, selon les mots de Sébastien Jouve, le K4 français se verrait bien jouer les trouble-fêtes samedi en finale, une course qu'il abordera avec seulement le 6e temps des demies et aucune pression. "On a tout à gagner et rien à perdre", a résumé Etienne Hubert.