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Forte de dix représentants, dont trois champions du monde, avec deux femmes pour la première fois, l'équipe de France est gonflée à bloc avant les Jeux de Rio, avec de très belle chances de titres olympiques pour Tony Yoka (+91kg) et sa compagne Estelle Mossely (-60kg).
"Il y aura des médailles, mais les jeux Olympiques sont une compétition si particulière qu'il est bien difficile de faire un pronostic plus précis", a déclaré à l'AFP le DTN Kevinn Rabaud.
"Yoka et Mossely partent favoris, car leurs titres mondiaux ont été acquis sur les mêmes formats que ceux usités au JO", a-t-il expliqué, en précisant que chez les messieurs, les combats olympiques se déroulent en 3 rounds de 3 minutes alors que chez les femmes, il s'agira de 4 rounds de 2 minutes.
Mathieu Bauderlique (-81kg) est lui champion du monde APB, donc habitué en revanche aux combats professionnels en 12 rounds. L'adaptation sera peut-être difficile.
Avantage supplémentaire pour Estelle Mossely, classée N.2: elle va rentrer directement en quart de finale, soit à un match d'une médaille.
La seconde Française qualifiée, Sarah Ourahmoune (-51kg), en bronze aux derniers Mondiaux, entrera elle en huitièmes de finale, et devra donc gagner deux combats pour atteindre le dernier carré et assurer une médaille.
Les autres chances de médailles reposent a priori entre les gants de Souleymane Cissokho (-69kg), vainqueur du dernier tournoi qualificatif mondial à Bakou (Azerbaïdjan), Christian M'Billi-Assomo (-75kg) lauréat du tournoi qualificatif européen à Samsun (Turquie), et Sofiane Oumiha (-60kg).
Pas de JO par contre pour Khedafi Djelkhir . Qualifié pour Rio, il a préféré déclarer forfait, estimant ne pas avoir été assez entouré dans sa préparation.
Nouveauté cette année à Rio: le port du casque est aboli chez les messieurs, mais conservé chez les dames.