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Pour sa dernière campagne internationale, Tony Parker tentera de mener la France vers une première médaille olympique depuis 2000 lors des Jeux de Rio (5-21 août) où les États-Unis, malgré de nombreux absents, seront encore les grandissimes favoris.
C'est au Brésil que la star du basket hexagonal, qui a failli être porte-drapeau de la France, mettra fin, à 34 ans, à sa carrière en Bleu après seize années de bons et loyaux services marquées par un titre de champion d'Europe (2013) et trois autres médailles continentales (argent en 2011, bronze en 2005 et 2015).
Lors des Jeux, "TP" n'a pas connu de tels honneurs. Il n'était pas encore assez aguerri pour vivre, il y a seize ans à Sydney, l'épopée vers la médaille d'argent de la génération des Yann Bonato , Antoine Rigaudeau et Laurent Foirest .
En 2012, pour ses premiers Jeux, à Londres, "la bande à Parker" avait été stoppée en quarts de finale par l'Espagne. "Les JO, c'est l'un des plus importants événements sportifs. Pour nous basketteurs, c'est comparable à la Coupe du monde de football", souligne le meneur des Spurs de San Antonio.
Donner une troisième médaille olympique à la France (après celles d'argent de 2000 et de 1948) serait l'apothéose pour "TP" qui, malgré sa carrière riche en NBA (quatre titres de champion), a toujours eu à c?ur de s'investir pour sa patrie.
- Saison déjà riche -
Cela rendrait encore plus radieuse une saison déjà riche en événements pour lui. Car s'il a échoué tôt en play-offs NBA avec les Spurs, Parker a par ailleurs obtenu son premier titre de champion de France en tant que président avec Villeurbanne et a conduit brillamment les Bleus vers la qualification pour Rio, lors du TQO de Manille. Il est aussi devenu père pour la deuxième fois, fin juillet.
L'heureux événement a fait manquer la préparation olympique à "TP". Sans lui, les Français ne se sont pas rassurés en Argentine, s'inclinant trois fois en autant de matchs, contre la Serbie (88-105), la Croatie (70-76) et la vieillissante "Albiceleste" (79-86). Et ce, malgré le retour du géant Rudy Gobert (2,15 m), qui n'avait pas participé au TQO de Manille.
Au vu de son palmarès et de son "cinq majeur" à fort accent américain, l'équipe dirigée par Vincent Collet fera partie des principaux prétendants au podium.
Mais il faudra d'abord s'extirper d'un groupe relevé où figurent entre autres la Serbie vice-championne du monde, l'Australie (leur premier adversaire samedi) et surtout les Etats-Unis qui seront encore les immenses favoris, même en l'absence de Stephen Curry et LeBron James . "Ce sera très, très dur de les accrocher", reconnaît Parker.