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Sans "Steph" Curry ni LeBron James , les États-Unis feront peut-être moins rêver aux jeux Olympiques de Rio qu'à ceux de Londres et de Pékin, mais ils n'en paraissent pas moins intouchables pour le commun des nations du basket.
Après avoir mené leurs franchises de Golden State et de Cleveland au bout du bout de la saison de NBA, au septième match d'une finale gagnée par les Cavaliers, les deux superstars ont décidé de faire l'impasse sur les Jeux, tout comme Chris Paul , Russell Westbrook et James Harden.
Mais le basket américain est tellement riche que le sélectionneur Mike Krzyzewski n'a pas eu à racler les fonds de tiroir pour bâtir sa sélection et même pour doubler tous les postes avec des joueurs que s'arracheraient tous ses confrères.
Dès samedi contre la Chine (19h00 locales, 00h00 française), on verra ainsi Kevin Durant (Golden State) et Carmelo Anthony (New York), dans le rôle de têtes d'affiche et scoreurs, mais aussi Kyrie Irving (Cleveland), Klay Thompson (Golden State), Paul George (Indiana) ou encore DeMarcus Cousins (Sacramento) et DeMar DeRozan (Toronto), autant de noms assez peu connus du grand public, mais redoutés par toute la planète basket.
- Anthony pour un troisième titre -
Anthony, 32 ans, est le plus âgé, et le seul avec Durant à être déjà champion olympique. Il vise à Rio un troisième titre d'affilée qui serait une première dans son sport. "Beaucoup de gens m'ont dit: +n'y va pas!+, mais moi, j'aime ça", a dit l'ailier, qui était présent également lors de la défaite de 2004.
Comme lors des deux dernières éditions, ce sont les Espagnols, médaillés d'argent à Pékin et à Londres, qui semblent les plus capables de chatouiller les Américains. Les deux équipes ne se croiseront pas avant les quarts de finale au plus tôt. Au premier tour, les Français et les Serbes, voire les Australiens, espèrent éviter la déculottée promise aux Chinois et aux Vénézuéliens.
Personne en tout cas ne voit le "Team USA" passer à côté de sa quinzième médaille d'or. Alors que depuis le début des années 2000, l'écart entre les États-Unis et leurs concurrents avait diminué, jusqu'à l'échec fracassant de l'équipe de 2004, une première pour des joueurs de NBA aux jeux Olympiques, il est reparti à la hausse ces derniers temps. La tendance pourrait se confirmer au Brésil.
C'est avec un groupe du même acabit que celui de Rio -des joueurs de NBA mais pas tous les meilleurs- que les Américains avaient survolé la Coupe du monde 2014 en Espagne (+37 en finale contre la Serbie, tous les matchs gagnés avec plus de 20 points d'écart). Kyrie Irving avait été sacré MVP de la compétition.
"Coach K" a concocté un rodage tranquille contre des équipes de deuxième zone, évidemment toutes balayées: l'Argentine, le Venezuela, le Nigeria et la Chine. Les Etats-Unis n'avaient pas vraiment besoin de se jauger avant leur arrivée à Rio, où ils ne logent pas au Village olympique, mais dans un luxueux paquebot de 196 cabines ancré dans la fameuse baie.