Happy Birthday : |
Les basketteuses françaises affrontent les Canadiennes mardi soir à Rio (03h15 françaises mercredi) dans un quart de finale au parfum de Ligue féminine, la moitié des joueuses à la feuille d?Érable évoluant dans l'Hexagone, mais pour les Bleues, il n'y aura "pas de copines en face".
"Il va falloir être prête mentalement à livrer un combat, parce que ce sera un combat avant tout", prévient Olivia Epoupa, qui a joué en club avec l'ailière canadienne Miranda Ayim, à Basket Landes.
"C'est une équipe difficile à manier. Elles sont homogènes en taille, elles posent des problèmes aussi bien physiquement que techniquement, elles sont dures dans les impacts. C'est du même style que l'Australie, c'est dense", poursuit la jeune meneuse, qui remplace avec brio depuis le début du tournoi Céline Dumerc, forfait sur blessure.
Les Françaises connaissent bien aussi l'équipe du Canada pour l'avoir rencontrée souvent ces dernières années. "Presque tous les étés", dit l'intérieur Endy Miyem. "Ça va être intense. Leur dureté, c'est leur marque de fabrique. On doit s'y attendre et on devra leur rentrer dedans en premier", dit-elle.
- Battues deux fois en préparation -
Les derniers France-Canada, pendant la préparation aux jeux, ne se sont pas bien passés: 52-66 à Mondeville, dans la salle où joue en club la Canadienne Michelle Plouffe (sa s?ur Katherine évolue à Nantes), puis 63-71 au Madison Square Garden de New York.
Mais les Françaises devraient aborder ce quart de finale l'esprit libéré. Sans leur star Céline Dumerc, c'est déjà une belle performance d'être sorties de leur poule en deuxième position derrière l'Australie avec trois victoires (Turquie, Bélarus, Brésil) et deux défaites (Australie, Japon).
Le cran avec lequel Olivia Epoupa a repris la baguette du chef d'orchestre a été l'une des plus belles satisfactions de la semaine. "Le forfait de Céline l'a mise sur le devant de la scène. Elle a relevé le défi. C'est la joueuse la plus régulière de toute la poule. Le seul problème, c'est que je l'ai beaucoup utilisée", a dit la sélectionneuse Valérie Garnier.
En cas de victoire, les Bleues auraient toutes les chances de croiser en demi-finale les intouchables Américaines, comme lors de la finale des JO-2012. Mais avant le quart de finale, "le match le plus important, qui peut ouvrir la porte du podium mais où tout peut s'arrêter", dit Garnier, elles ne veulent même pas y penser. "Les Etats-Unis, c'est très loin", dit Miyem.