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"Gagner une médaille à Rio serait un bonus" après avoir remporté le titre européen, affirme la star du basket français Tony Parker, à la veille d'affronter samedi (14h15 locales, 19h15 françaises) l'Australie en ouverture des jeux Olympiques, sa dernière compétition internationale.
Q: Comment abordez-vous ces jeux Olympiques ?
R: "Ce n'était pas facile de quitter mon bébé (NDLR: il est devenu père pour la deuxième fois fin juillet). Mais je suis super motivé. J'ai envie de terminer en beauté avec cette équipe de France. Cela représente quand même quinze ou seize ans de ma vie. Tous les étés, je m'investis pour cette équipe. On a ramené la qualification lors d'une +opération commando+ (NDLR: lors du tournoi de qualification de Manille) et maintenant qu'on est là, on a envie d'aller chercher la médaille."
Q: A quel point est-ce important pour vous de gagner une première médaille olympique ?
R: "Si on peut avoir une médaille, ce serait du bonus. Mais ce n'est pas une obsession non plus. Si nous n'y arrivons pas, je serai quand même fier de ce que nous avons accompli. Apporter un premier titre (international) à la France, c'était un rêve et on l'a fait en gagnant l'Euro en 2013. On est parti de tout en bas et on a essayé d'emmener cette équipe au plus haut niveau."
Q: Sans vous, vos partenaires ne se sont pas rassurés lors de la préparation olympique avec trois défaites en autant de matches...
R: "C'est toujours un peu inquiétant, c'est vrai. Mais cela reste des matches de préparation. L'essentiel, c'est de répondre présent le jour J, c'est-à-dire lors des quarts de finale. C'est le match le plus important. Il y a quatre ans à Londres, on avait super bien joué lors de la phase de poules, avec quatre victoires et une défaite, puis on avait perdu en quarts contre l'Espagne. Si tu perds ce match, c'est terminé, alors que si tu le gagnes, tu as deux chances d'avoir une médaille. On doit se servir des rencontres de poule pour progresser et être à 100% lors du quart de finale. Quoi qu'il arrive ce sera un gros match."
Q: Les États-Unis, qui figurent dans votre groupe, sont-ils plus prenables cette année en raison des absents, LeBron James et Stephen Curry, notamment ?
R: "Cela reste très fort. Cela va être très, très dur de les accrocher..."
Q: Que vous apporte le retour de Rudy Gobert, absent lors du tournoi de qualification olympique ?
R: "Cela change la donne pour nous dans le secteur intérieur. Rudy nous apporte beaucoup à la fois en défense et en attaque."
Propos recueillis en conférence de presse.