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"Maintenant, mes quatre enfants ont chacun une médaille d'or", s'est réjoui le Britannique Mo Farah , qui a rejoint samedi dans les annales olympiques le Finlandais Lasse Viren en réalisant son deuxième doublé 5000/10.000 m.
Q: Que signifie pour vous ce nouveau doublé olympique ?
R: "Cela signifie tant pour moi. Je n'arrive pas à croire que je l'ai fait. Je rêvais de devenir champion olympique quand j'étais petit en regardant (l'Ethiopien) Haile Gebreselassie et (le Kényan) Paul Tergat aux Jeux de Sydney et j'ai réussi à le devenir à Londres, c'était déjà incroyable. Le refaire quatre ans plus tard, il n'y a pas de mots qui puissent décrire ce que je ressens. Je ne m'en lasse pas, les Jeux sont de plus en plus durs, mais maintenant, mes quatre enfants ont chacun une médaille d'or."
Q: Pouvez-vous raconter votre course ?
R: "Mentalement, je devais être au plus haut niveau, car les gars étaient après moi, je devais être sur mes gardes. Ce n'est pas aussi facile que ça, les gars connaissent mes forces. Ils ont poussé et je me suis senti un peu fatigué au début, alors, je me suis dit qu'il fallait que je relance. Je suis passé à l'avant, j'ai contrôlé. A partir de là, je n'allais plus laisser quiconque me doubler et à la fin, ma vitesse a fait la différence. A l'entraînement, j'ai couru le 400 m en 49 secondes."
Q: Comment envisagez-vous l'avenir ?
R: "En 2017, j'aimerais être sur la piste (aux Mondiaux) de Londres et après faire des courses sur route, peut-être des marathons. Je dois aux gens de Londres et au pays de courir à domicile et je le ferai, on verra sur quelle épreuve. (A propos de la réussite de la Grande-Bretagne) Etre capable de reproduire la performance de Londres quatre ans après, c'est fort. Depuis 2012, plus de gens font du sport, on gagne plus. Je suis fier de représenter mon pays. On va finir deuxième nation au classement des médailles, qui l'aurait cru ?"