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Teddy Riner , porte-drapeau de la délégation française aux JO de Rio, a reconnu jeudi avoir "un peu le trac" avant de participer vendredi à la cérémonie d'ouverture au stade Maracana, où il ouvrira la voie aux quelques 400 athlètes tricolores.
"Je ne vous cache pas que j'ai un peu le trac, parce que je suis le premier qui vais rentrer", a souri l'octuple champion du monde de judo lors d'un échange avec la presse au Club France à Rio.
"Je n'ai pas envie de me louper ou de me prendre les pieds dans les fils ou quelque chose qui traîne, j'ai envie d'être exemplaire. Mais il faut rester soi-même, il ne faut pas se mettre une pression supplémentaire par rapport aux jeux Olympiques", a-t-il ajouté.
Le champion olympique des poids lourds en 2012 à Londres a assuré ne pas s'inquiéter de la "malédiction du porte-drapeau" qui frappe parfois les sportifs laissant trop d'énergie dans cette tâche symbolique et médiatique, au détriment de leurs performances.
"Je ne mets pas la pression par rapport au fait d'être porte-drapeau, je ne le vois pas comme une malédiction ou quelque chose de négatif, je le vois comme quelque chose de positif", a assuré Riner.
"Il faut vivre le moment, profiter de ces JO. Vivre cet instant c'est exceptionnel, j'ai la chance de pouvoir être ce porte-drapeau, je vais découvrir ce que cela fait de rentrer le premier devant toute la délégation française. Ca doit être juste incroyable", a-t-il conclu.
Première ville sud-américaine hôte des jeux Olympiques, Rio espère offrir "la plus grande fête jamais organisée" au Brésil, pays du carnaval et de la samba, lors de la cérémonie d'ouverture vendredi (20h00 locales, 01h00 françaises) dans le mythique stade Maracana.