Happy Birthday : |
L'escrime française, qui essaiera aux jeux Olympiques de Rio (5-21 août) d'effacer le zéro pointé de Londres en 2012, a franchi une première étape avec un quasi sans-faute dans la longue et difficile course aux quotas.
Samedi à Séoul, Vincent Anstett est allé chercher sa place, en atteignant les 8es de finale de la dernière épreuve sélective en sabre. Son coéquipier Nicolas Rousset reste en revanche à quai, alors qu'une qualification d'Anstett en quarts de la compétition à Séoul aurait permis au Dijonnais de voir le Corcovado.
Avec 15 quotas sur 16 possibles pour les épreuves individuelles, et 4 sur 4 dans les épreuves par équipes, la France de l'escrime réalise un quasi sans-faute. Seule la Russie (16 sur 16, et 4 sur 4) sera mieux représentée à Rio.
"J'aurais aimé que tout le monde soit là, parce que ça fait longtemps que ça ne s'est pas vu. Il y en a un qui va rester à la maison, mais pour le groupe, c'est plutôt une bonne saison de qualification", a commenté le directeur technique national Christian Peeters à l'AFP.
A titre de comparaison, à Londres, la France n'avait qualifié que 11 escrimeurs sur 16 et 2 équipes sur 4. Au final, l'escrime tricolore était rentrée sans la moindre médaille dans ses valises, une première depuis les Jeux de Rome en 1960.
- 'Quatre médailles et un titre' -
Sur les 15 tickets pour Rio, seules trois sont nominatives: Ysaora Thibus , Astrid Guyart et Anstett. Les 12 autres places seront distribuées par comité de sélection, les différentes équipes qualifiées étant en sélection interne.
"Avec quatre médailles et un titre, je serai très satisfait de ces Jeux, lance Peeters. Deux médailles d'or (objectif ministériel), je suis preneur, moi", poursuit-il, lui qui n'aime pas trop faire de pronostics.
"Il y a un vrai potentiel dans toutes les armes. Les entraîneurs ont plutôt le couteau entre les dents et envie de faire un bon résultat. Quatre médailles, ça reste quelque chose de tout à fait accessible pour nous", conclut le DTN, alors que l'ensemble des équipes pourront prétendre au podium.
L'épée masculine, qui n'était pas au programme à Londres par équipes en 2012, constitue la meilleure chance de titre pour les Bleus. Les Français disposent dans leur rang du N.1 mondial Gauthier Grumier, champion d'Europe et vice-champion du monde, et occupent la 1re place mondiale par équipes.
En fleuret, Ysaora Thibus est actuellement 6e mondiale, et visera à 24 ans un premier podium international, qui lui tendait les bras en juillet 2015 à Moscou aux Championnats du monde.