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Le nombre de sportifs russes autorisés à participer aux jeux Olympiques de Rio à partir de vendredi pourrait être fixé lundi ou mardi, a déclaré lundi le ministre russe des Sports, Vitali Moutko, dont le pays fait l'objet d'accusations de dopage de masse.
"J'espère qu'aujourd'hui ou demain, toutes les formalités permettant à notre équipe (de concourir à Rio) seront remplies", a affirmé M. Moutko à Paris, selon des propos cités par l'agence russe Ria-Novosti.
Il s'est exprimé après avoir participé à une réunion de la Convention internationale de la lutte antidopage dans le sport de l'Unesco.
A quatre jours de la cérémonie d'ouverture des JO, les sportifs russes ne savent toujours pas s'ils pourront participer. La décision finale revient à un panel de trois membres nommés par le Comité international olympique (CIO). Ce trio est chargé d'éplucher --et éventuellement d'amender-- les listes de sportifs russes proposées par les fédérations internationales de chaque sport.
Les Russes déjà écartés des JO par les fédérations internationales ne pourront être repêchés, mais certains qui ont été retenus pourront être définitivement exclus.
Samedi, M. Mutko avait affirmé que la délégation olympique russe se montait pour l'heure à 266 sportifs, contre 387 initialement envisagés.
Le scandale du dopage dans le sport russe a éclaté début novembre 2015, avec la mise au jour d'un système de triche organisée dans l'athlétisme. Le 18 juillet, le rapport McLaren a dénoncé l'existence d'un dopage d'Etat dans ce pays.
La Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) a eu la main lourde en excluant des Jeux la quasi-totalité des athlètes russes.
"Nous devons nous atteler à rénover l'athlétisme. Ce travail va démarrer aujourd'hui ou demain. C'est notre désir commun avec l'IAAF", a assuré M. Moutko.
Autre discipline particulièrement touchée, l'haltérophilie. La Fédération internationale d'haltérophilie a banni des JO vendredi la totalité des huit Russes qui composaient l'équipe olympique dans ce sport.
"Nous devons faire tout notre possible pour poser à nouveau la question du dopage dans l'haltérophilie. Je n'exclus pas que les mesures les plus lourdes puissent être prises dans ce sport", a déclaré M. Moutko.
Il a en outre appelé de ses voeux la création "d'un système antidopage unique dans tous les pays du monde". "Si nous y parvenons, alors la lutte contre le dopage pourra avoir des effets réels."