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© AFP/CHRISTOPHE SIMON
Une campagne de prévention de virus Zika, le 6 février 2016 à Rio
Aucun cas de virus Zika n'a encore été détecté parmi les "athlètes" mais aussi parmi l'ensemble des "participants" aux jeux Olympiques de Rio de Janeiro, a assuré vendredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS), alors que le Brésil reste le plus touché par cette épidémie.
"Le Brésil a indiqué que durant les jeux Olympiques et depuis que les jeux se sont achevés, aucun cas d'athlète ou de participant infecté par Zika n'a été porté à leur attention", a déclaré aux médias le président du comité d'urgence de l'OMS sur Zika, le Dr David Heymann.
"Il peut y avoir quelques cas qui se présentent maintenant ou après les Paralympiques", a toutefois souligné pour sa part le directeur du Programme de gestion des situations d'urgence sanitaire de l'OMS, Peter Salama.
Il a cependant expliqué que, même si quelques cas viennent à surgir, les experts ne pensent pas que les jeux Olympiques vont accélérer la transmission du virus.
Bénin chez la plupart des gens, le virus, transmis par des moustiques ou par voie sexuelle, peut entraîner ce que l'OMS appelle désormais le "syndrome congénital de l'infection à virus Zika", qui regroupe des complications neurologiques et de graves anomalies du développement cérébral.
En plus de la microcéphalie (développement insuffisant du cerveau), les experts ont observé d'autres manifestations comme des disproportions crânio-faciales, la spasticité (désordres musculaires), des convulsions, l'irritabilité et des dysfonctionnements de certaines parties du cerveau se manifestant par des troubles de l'alimentation et des anomalies oculaires.
En février, l'OMS a décrété que cette épidémie est une "urgence de santé publique de portée internationale".
Vendredi, l'agence onusienne a annoncé qu'elle maintenait son avis en raison notamment de l'étendue de l'épidémie à travers le monde.
Près de 70 pays et territoires ont fait état de la présence du virus Zika depuis 2015, selon l'OMS.