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© AFP/Humberto Ohana
Patrick Hickey, président du Comité olympique irlandais, le 6 septembre 2016 à son arrivée à un poste de police de Rio
L?Association des comités nationaux olympiques (ACNO) a accepté d'avancer la caution de 1,5 million de reals (412.000 euros) fixée par la justice brésilienne pour la libération de Patrick Hickey, membre du CIO, accusé de revente illégale de billets pour les JO-2016.
"Pour des raisons humanitaires", l'ACNO a accepté "de prêter temporairement" la somme permettant de régler la caution de Patrick Hickey pour lui permettre de rentrer en Irlande "pour des raisons médicales", a indiqué l'association basée à Lausanne dans un communiqué transmis à l'AFP.
Le 18 novembre, le Comité olympique irlandais (OCI) dont M. Hickey est le président, avait annoncé qu'il ne paierait pas la caution fixée par la justice brésilienne.
Le prêt consenti pour régler la caution "devra être entièrement remboursé", a précisé l'ACNO, dont le président, le Koweïti Cheikh Ahmad Al-Fahad Al-Sabah est un soutien du président du CIO Thomas Bach .
Le 17 novembre, un tribunal brésilien avait autorisé M. Hickey, qui souffre de problèmes cardiaques, à quitter le pays pour suivre un traitement médical, moyennant le paiement de cette caution.
Agé de 71 ans, Patrick Hickey est accusé d'avoir participé à un réseau de revente illégale de billets pour les jeux Olympiques de Rio, réseau qui aurait généré une recette d'au moins dix millions de reals (3 millions de dollars) selon la police brésilienne. Celle-ci avait saisi 781 billets destinés à être revendus à des prix très élevés, notamment pour les cérémonies d'ouverture et de clôture.
Arrêté le 17 août, il avait été libéré de prison le 29 août pour raisons de santé et séjournait depuis dans un luxueux hôtel de Rio de Janeiro. Mais il avait alors dû remettre son passeport, avec interdiction de quitter le territoire brésilien.
Celui qui était également membre du Comité international olympique (CIO) depuis 1995 et chef des Comités olympiques européens (EOC) affirme être "complètement innocent" des accusations portées contre lui par la justice brésilienne.
Après son arrestation, M. Hickey avait renoncé à titre provisoire à ses nombreuses fonctions officielles dans le mouvement olympique, dont la présidence de l'EOC et son rôle de membre de la commission exécutive du CIO, le gouvernement du mouvement olympique.