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Le Tribunal arbitral du sport (TAS), qui siège habituellement à Lausanne, s'est délocalisé à Rio pendant la période des jeux Olympiques où pour la première fois il jugera en première instance les cas de dopage, a indiqué le TAS.
Depuis mardi, le TAS a ouvert à Rio deux bureaux provisoires qui seront opérationnels jusqu'à la clôture des Jeux le 21 août.
Le tribunal suprême en matière sportive devrait être assez occupé durant les Jeux car en plus des éventuels cas de dopage, il devra aussi traiter les appels des sportifs russes exclus des Jeux par les diverses fédérations. Ainsi, la nageuse russe Youlia Efimova, exclue par la Fédération internationale de natation (Fina), a-t-elle annoncé son intention de saisir le TAS.
Pour la première fois de l'histoire olympique, le TAS dispose à Rio d'une chambre "en charge des affaires de dopage survenant à l'occasion des Jeux en qualité d'autorité de première instance", a indiqué le TAS dans un communiqué.
Jusqu'à maintenant, les cas de dopage pendant les JO étaient traités par une commission de discipline du CIO, qui décidait des sanctions, pouvant aller de la disqualification jusqu'au retrait des médailles.
En mars, le CIO a décidé de confier cette mission au TAS afin de rendre le traitement des cas de dopage plus indépendant.
Les athlètes sanctionnés pourront faire appel devant une autre division ad hoc du TAS, qui siègera aussi à Rio et sera composée d'arbitres différents.
Cette chambre ad hoc du TAS a été créée pour les JO d'Atlanta en 1996, afin de résoudre les litiges juridiques concernant des questions de qualification, disciplinaires ou de dopage en appel. Ses décisions sont rendues "dans un délai de 24 heures ou dans un délai compatible avec le programme des compétitions", a précisé le TAS.
Aux Jeux de Londres en 2012, cette chambre a traité 11 affaires.