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Le Laboratoire de Rio (LBCD), qui avait été suspendu fin juin par l'Agence mondiale antidopage (AMA), pourra finalement officier pendant les JO-2016 (5-21 août), un problème en moins dans le dossier antidopage secoué par le cas russe.
"Cette réautorisation permet au Laboratoire de Rio de reprendre ses analyses d'échantillons d'urine et de sang avec effet immédiat", a annoncé l'AMA dans un communiqué.
Le ministère des Sports s'en est immédiatement réjoui, assurant de son côté que "la confirmation du laboratoire comme institution responsable pour la réalisation des tests antidopage durant les Jeux olympiques et paralympiques de Rio-2016 renforce la confiance du ministère des Sports et de l'Agence brésilienne antidopage dans le travail fourni par le LBCD".
"Toutes les parties ont travaillé avec diligence pour résoudre le problème identifié de sorte que le Laboratoire pourra oeuvrer de manière optimale" lors des deux événements sportifs, a déclaré le directeur général de l'AMA, Olivier Niggli, cité sur le site de l'Agence.
"Les athlètes peuvent être sûrs que les analyses antidopage d'échantillons ont été solides pendant la suspension du Laboratoire, et ce sera également le cas durant les Jeux", a-t-il affirmé.
La récupération de l'accréditation par le LBCD s'est faite à la suite de travaux menés par une commission de discipline ad hoc.
Elle clôt une parenthèse de près d'un mois ouverte le 24 juin, lorsque l'AMA avait jeté un froid dans le monde olympique en prononçant la suspension du laboratoire carioca, à 42 jours seulement des premiers JO tenus en Amérique du Sud.
L'Agence estimait que le LBCD connaissait des problèmes de conformité: lors de tests de routine envoyés par l'AMA, il avait produit un résultat positif sur un échantillon négatif.
- Suspense sur le dossier russe -
Le LBCD avait réagi à sa suspension provisoire en assurant qu'il allait "renforcer son excellence, ainsi que sa capacité technique et éthique pour la réalisation des analyses".
Il s'était également montré optimiste: "Le laboratoire prévoit que ses opérations reviennent à la normale en juillet, après la visite du comité de l'AMA", avançait-il, en assurant que "ces douze derniers mois, le LBCD a reçu l'approbation lors des audits réalisés in situ par l'AMA et a rempli avec succès tous les tests à l'aveugle réalisés par l'Agence".
Depuis la fin juin, plusieurs laboratoires avaient été sollicités pour remplacer au pied levé celui de Rio s'il devait ne pas récupérer son accréditation d'ici quelques jours.
La Fifa avait opéré ainsi lors de la Coupe du monde 2014 alors que le Laboratoire de Rio, déjà suspendu, n'avait pas encore récupéré son accréditation.
Le retour du LBCD dans le jeu des Jeux intervient alors que le monde olympique retient son souffle concernant la Russie, après le désormais fameux rapport McLaren, accablant, produit en début de semaine.
Ces conclusions émises par une commission de l'AMA rendaient compte d'un système de dopage d'Etat et à grande échelle organisé en Russie depuis 2011.
Le Tribunal arbitral du sport (TAS) doit se prononcer jeudi sur les recours intentés par des athlètes russes suspendus dans le cadre du scandale de dopage.
Le Comité international olympique (CIO) étudiera cette décision du TAS et prendra sa décision "d'ici sept jours sur la participation éventuelle" de tous les sportifs russes aux Jeux de Rio, soit le 27 juillet au plus tard. Nous serons alors à neuf jours des JO.