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© AFP/Humberto Ohana
Le président du Comité olympique irlandais, Patrick Hickey, le 6 septembre 2016 à un poste de police de Rio de Janeiro
Le Comité international olympique (CIO) s'est "félicité" vendredi de la décision d'un tribunal brésilien autorisant le président du Comité olympique irlandais Patrick Hickey, accusé de revente illégale de billets pour les JO-2016, à quitter le pays moyennant le paiement d'une caution.
"Nous nous félicitons de cette décision, a réagi l'instance dans une réaction transmise à l'AFP. Même si le CIO ne peut pas en dire plus sur des détails médicaux, nous comprenons qu'il soit préférable que le traitement nécessaire soit administré en Irlande".
Un tribunal brésilien a autorisé mercredi M. Hickey, qui souffre de problèmes cardiaques, à quitter le pays moyennant le paiement d'une caution de 1,5 million de reals (412.000 euros).
Selon un communiqué des autorités judiciaires de l'Etat de Rio, la juge Juliana Leal de Melo a décidé de rendre son passeport à M. Hickey, 71 ans, afin qu'il puisse suivre un traitement médical à l'étranger.
Arrêté le 17 août, il avait été libéré de prison le 29 août et séjournait depuis dans un luxueux hôtel de Rio de Janeiro. Mais il a dû remettre son passeport, avec interdiction de quitter le territoire brésilien.
Patrick Hickey est accusé d'avoir participé à un réseau de revente illégale de billets des JO de Rio, réseau qui aurait généré une recette d'au moins 10 millions de reals (2,75 millions d'euros) selon la police brésilienne.
Celui qui est membre du CIO depuis 1995 et chef des Comités olympiques européens (EOC) s'est dit "complètement innocent" des accusations portées contre lui par la justice brésilienne.
Après son arrestation, M. Hickey avait annoncé sa démission "temporaire" de tous ses mandats au sein du mouvement olympique.
Le gouvernement irlandais a de son côté lancé début septembre une enquête indépendante sur la revente illégale de billets, en étendant les investigations aux JO de Londres et de Sotchi.