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© AFP/ADRIAN DENNIS
Vue générale du Parc olympique lors des JO de Rio, le 9 août 2016
L'organisme gouvernemental brésilien en charge de l'héritage des jeux Olympiques de Rio-2016 a présenté mercredi son plan d'occupation des installations laissées des mois durant à l'abandon, misant notamment sur l'organisation d'événements liés à des projets sociaux.
"Tout le monde a hâte de voir le Parc Olympique fonctionner à pleine vapeur et pour cela, il faut impliquer la population", a affirmé Paulo Marcio Dias Mello, président de l'Autorité de gouvernance de l'héritage olympique (AGLO), lors d'une audience publique organisée au vélodrome olympique.
Le parc olympique aurait dû être administré par un partenariat public-privé, mais l'appel d'offre n'a pas trouvé preneur et la gestion des installations a été partagée en décembre entre la municipalité et le ministère des Sports, renforçant les incertitudes quant à leur utilisation.
L'AGLO a été créée fin mars pour coordonner les projets du ressort du gouvernement et depuis, cinq événements ont été organisés, dont une étape du Circuit Mondial de Beach-Volley, non pas sur la plage, mais sur un court de tennis recouvert de sable.
"Quand je suis arrivé ici, je n'ai pas vu un parc à l'état d'abandon, juste quelques difficultés. Il existe toujours un temps de transition pour adapter les installations du mode JO au mode héritage. Pour les Jeux de Londres-2012, ça a mis plus de deux ans", a rappelé M. Mello.
Le calendrier présenté par l'AGLO prévoit que toutes les installations soient inaugurées d'ici à juillet.
Le vélodrome par exemple a reçu sa première compétition fin mai et des athlètes s'y entraînent déjà depuis deux mois, malgré les controverses liées à la nécessité de laisser la climatisation allumée en permanence pour préserver le bois sibérien de la piste.
Le Brésil envisage aujourd'hui de se porter candidat pour organiser à l'avenir le Mondial de Cyclisme sur piste.
En plus du sport de haut niveau, de nombreuses manifestations sont aussi prévues pour accueillir des enfants de quartier pauvres environnants.
Mais l'héritage olympique est loin de tenir toutes ses promesses, notamment en raison de restrictions budgétaires liées à la profonde crise économique dans laquelle le Brésil est plongé depuis plus de deux ans.
Bâtie en préfabriqué, l'Arena do Futuro, où ont eu lieu les matchs de handball pendant les Jeux, aurait dû voir sa structure remontée pour construire quatre écoles, mais le projet n'est plus d'actualité.
Selon l'adjointe aux sports Patricia Amorim, elle aussi présente lors de l'audience de mercredi, la municipalité "ne dispose pas des ressources nécessaires et préfère donner la priorité à la rénovation d'écoles déjà existantes".