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Le comité exécutif de l'Agence mondiale antidopage (AMA) a donné l'accréditation au laboratoire de contrôle de Rio pour les Jeux en 2016 en jugeant qu'il remplissait les normes internationales des laboratoires (ISL), a annoncé mercredi Craig Reedie, le président de l'AMA.
Les experts de l'organisation ont estimé que le laboratoire qui sera chargé des tests pendant la durée des Jeux d'été l'an prochain, le LBCD, est "capable de faire le travail" et a donc été accrédité, a expliqué Sir Reedie à l'issue d'une réunion du conseil de fondation de l'AMA mercredi à Montréal.
Cette accréditation est une étape "absolument essentielle pour mener convenablement les Jeux", a estimé le président de l'AMA lors d'un point presse.
L'AMA conditionne son accréditation à une capacité de mener environ 3.000 tests par an de dépistage de produits dopants. "Je ne sais pas combien de tests de dépistage le CIO mènera" mais les capacités du LBCD sont suffisantes même si des personnels supplémentaires seront nécessaires", a encore expliqué Craig Reedie.
Les membres du comité exécutif ont également donné leur accréditation au centre turc de contrôle du dopage, basé à Ankara, portant à 34 le nombre de laboratoires détenant dans le monde les autorisations nécessaires pour mener les analyses sur les sportifs.
- Eviter le saupoudrage -
"Cela a été deux jours de réunions réussies", a estimé Craig Reedie en mentionnant aussi les progrès sur la mise en place du nouveau code antidopage même si quelques pays doivent encore en passer par les voies législatives comme l'Espagne ou la France.
Des pays restent loin de remplir les procédés comme la Corée du Nord, la Sierra Leone, le Salvador ou les Iles Vierges.
Par ailleurs, Valérie Fourneyron, présidente du Comité santé, médecine et recherche a jugé nécessaire d'éviter le saupoudrage des crédits pour plutôt se concentrer sur des domaines de recherche où des leviers de progrès existent. Mme Fourneyron propose par exemple de fournir un effort particulier sur la détection de l'auto-transfusion sanguine, "un domaine où nous ne progressons pas".
Le directeur général de l'AMA David Howman a indiqué que certains sports, non contraints de se conformer aux règlements de l'AMA en matière de dopage en raison de l'absence de financements publics, se rapprochent des normes antidopages.
C'est le cas par exemple du baseball dont les pratiques de contrôle et de lutte contre l'usage de produits dopants se rapprochent de plus en plus du nouveau code mondial antidopage.
Pour le hockey-sur-glace, la ligue nationale de hockey nord-américaine et l'AMA vont collaborer davantage pour avancer sur le programme de contrôle, a indiqué M. Howman.