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La piste est le grand chantier du cyclisme français après le quasi-fiasco des Tricolores aux JO de Rio (une seule médaille), a estimé dimanche le directeur technique national (DTN) Vincent Jacquet.
"Le bilan est très décevant, largement en-deçà de ce qu'on attendait. On est dans la difficulté au niveau des résultats", a convenu le DTN, en poste depuis l'été 2013.
"Sur la route, a-t-il détaillé, on a vu de très belles choses, c'est une belle génération. En BMX, le format de plus en plus accidentogène fait que beaucoup de leaders sont passés à la trappe, dont le nôtre. En VTT, on a de bons signaux avec les jeunes. Koretzky n'est encore qu'espoir, il travaille pour l'avenir."
Pour la piste, en revanche, Vincent Jacquet a annoncé une remise à plat: "On n'est pas au niveau où l'on devrait être. On va analyser les raisons de cette défection sur la piste et avoir le courage de prendre les décisions très rapidement."
Parmi les voies envisagées, le responsable sportif de la Fédération réfléchit à un changement au niveau des structures, avec par exemple la désignation d'un patron des équipes de France: "le rôle du DTN nécessitera une évolution de mon positionnement par rapport aux entraîneurs et aux athlètes."
"Former les entraîneurs, faire confiance aux jeunes, essayer d'aller chercher ceux qui font l'or dans les autres pays" sont autant de pistes dessinées par Vincent Jacquet, confronté à la domination britannique.
"Il faut qu'on arrive à observer, à analyser, à écouter, à échanger, à s'inspirer aussi d'une partie de leurs méthodes", ajoute-t-il.
La venue d'un technicien étranger est-elle à l'ordre du jour ? "Pour l'instant, on peut présager l'arrivée d'un technicien français", a répondu le DTN.
"J'ai besoin d'être sur des bases solides de partenariat si l'on travaille avec un technicien étranger. L'épisode Justin Grace (le Néo-Zélandais entraîneur du sprint pendant une année jusqu'au printemps 2014), m'a un peu échaudé".