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L'événement test pour les épreuves d'équitation aux Jeux olympiques de l'été 2016 ont commencé jeudi à Rio de Janeiro, à quelques centaines de mètres des lieux où a séjourné un cheval atteint d'une maladie infectieuse et mortelle.
Le gouvernement brésilien enquête sur des cas potentiels de morve, une maladie hautement infectieuse et mortelle pour les chevaux, détectés à Rio de Janeiro.
Au moins un cheval a été diagnostiqué porteur de cette maladie d'origine bactérienne qui peut se transmettre à l'homme et s'avérer également mortelle, a indiqué le ministère de l'Agriculture et de l'Élevage brésilien.
Ce cheval avait séjourné pendant plusieurs mois en 2014 au Complexe militaire de Deodoro à Rio, où est actuellement construit le Centre olympique d'équitation des JO-2016.
"La Fédération équestre internationale a approuvé ces tests, son avis est qu'ils sont totalement sûrs", a déclaré à la presse Carlos Arthur Nuzman, président du Comité organisateur Rio-2016, au Centre olympique d'équitation de Deodoro, à une heure du centre de Rio.
Dans un laboratoire allemand, les autorités brésiliennes ont décidé d'effectuer des inspections cliniques permanentes et des tests biologiques des 584 chevaux qui se trouvent au Complexe militaire de Deodoro.
17 chevaux atteints de la maladie ont été identifiés dans l'Etat de Sao Paulo et seront abattus.
"Nous attendons les résultats des tests", mais l'Organisation mondiale pour la santé animale "considère qu'il n'y a pas de risques sanitaires particuliers pour les chevaux" à Deodoro, a déclaré à l'AFP par téléphone Bernard Vallat, directeur général de cette organisation située à Paris.
"Il faut être très rigoureux" et "faire attention aux véhicules, aux personnes, aux vêtements" pour éviter la contagion des animaux, "tout doit être sécurisé", y compris sur le trajet entre l'aéroport et Deodoro, a-t-il ajouté, mais "toutes les précautions ont été prises".
"Nous sommes prudents. La meilleure manière d'éviter la maladie est de ne pas avoir de chevaux ici. Nous avons installé un cordon sanitaire et cela fait six mois que nous n'avons pas de chevaux" au Centre olympique, a affirmé Juliana Freitas, responsable des services vétérinaires à Rio-2016.
Les athlètes se sont rendus sans leurs précieuses montures pour ces tests, réalisés avec des chevaux locaux, dont personne ne peut s'approcher hormis le cavalier et son équipe.