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La police brésilienne a annoncé l'arrestation dimanche du douzième et dernier homme encore en fuite d'un groupe de Brésiliens qui planifiaient des attentats pendant les Jeux Olympiques de Rio de Janeiro.
"La police militaire de l'Etat du Mato Grosso (centre-ouest) a localisé le fugitif dans la ville de Comodoro. Il sera entendu puis transféré vers une prison fédérale", ont expliqué les autorités dans un communiqué.
Dix de ses complices avaient été arrêtés jeudi et un onzième s'était rendu de lui-même aux autorités vendredi. Les onze hommes sont tous détenus à l'heure actuelle dans un établissement de haute sécurité dans l'Etat de Mato Grosso do Sul, près de la frontière avec le Paraguay.
La police soupçonne les douze hommes de s'être livrés à des préparatifs d'attentats pendant les JO (5-21 août).
Près de 130 policiers avaient été mobilisés pour exécuter des mandats judiciaires dans les Etats de Amazonas, Ceará, Paraíba, Goiás, Minas Gerais, Rio de Janeiro, Sao Paulo et Rio Grande do Sul.
Le ministre de la Justice Alexandre de Moraes, et son homologue de la défense Raul Jungmann, ont déclaré que les membres de la cellule étaient des amateurs désorganisés.
Certains avaient fait allégeance au groupe Etat islamique sur internet, sans toutefois échanger par la suite avec le groupe jihadiste, avait précisé jeudi le ministre de la Justice. Les services de renseignement brésiliens n'ont pas détecté de contact direct des membres du groupe avec l'EI.
Les suspects, dont la plupart ne se connaissaient pas personnellement, étaient surveillés depuis avril par les services de renseignement. Ils "participaient à un groupe dénommé +Défenseurs de la charia+ et projetaient d'acquérir des armes pour commettre des crimes au Brésil et même à l'étranger", selon le ministre de la Justice.
Ils avaient "un leader", domicilié dans l'Etat du Parana, qui a cherché à acquérir un fusil d'assaut AK-47 par internet sur un site de vente d'armes au Paraguay voisin, selon le ministre.
"Des informations obtenues à partir de la levée du secret de données et de conversations téléphoniques ont révélé que les suspects prêchaient l?intolérance raciale, de genre et religieuse, ainsi que l?utilisation d?armes et tactiques de guérilla pour atteindre leurs objectifs", avait précisé la justice de l?Etat du Parana qui a émis les mandats.