Happy Birthday : |
Alors que Rio de Janeiro connaît une criminalité galopante, le directeur de communication du Comité d'organisation Rio2016, Mario Andrada, assure que la ville sera "la plus sûre du monde pendant les JO-2016".
Q: Une athlète paralympique australienne s'est fait agressée récemment à Rio, l?État régional n'a plus les moyens de régler les policiers, la violence augmente: comment pouvez-vous rassurer les athlètes?
R: "La sécurité des JO est un sujet fédéral. C'est l?État du Brésil, pas l?État régional de Rio, qui va protéger les athlètes, les touristes, les médias et les officiels. Le Brésil va protéger ses invités. Le schéma de sécurité comprend près de 80.000 hommes. Les services de renseignements ont reçu des informations de la part de plus de 100 pays. Nous avons toute la technologie, l'expertise, les connaissances et les structures nécessaires. En outre, nous avons une expérience à succès avec la Coupe du monde 2014: nous avons reçu le monde du foot, dans 12 stades du Brésil et n'avons connu aucun incident important en termes de sécurité. Ressources fédérales, expérience de la Coupe du monde, informations de tous les pays et technologie garantissent que Rio sera la ville la plus sûre du monde pendant les Jeux".
Q: Le maire de Rio a dit que les Jeux coûteraient 35% de moins de prévu, et le Comité Rio2016 a eu des problèmes financiers: comment expliquez-vous cet écart?
R: "Le fait qu'ils aient été moins chers ne signifie pas qu'on ait plus d'argent pour autant. Le Comité d'organisation a pris l'engagement fondamental de ne pas recevoir de fonds publics: ça nous permet de rendre des comptes avec transparence à la population. On doit donc équilibrer le budget, on ne peut pas dépenser plus que ce qu'on a. Ce qu'on a fait, c'est qu'on a économisé pour avoir la garantie d'avoir de l'argent jusqu'à la fin. Une partie de l'argent qu'on reçoit vient du CIO. Pour que nous ne dépensions pas de temps à chercher de l'argent, le CIO a anticipé une part de ses paiements pour que nous ayons un chemin tranquille jusqu'au début des JO".
Q: Plusieurs golfeurs ont renoncé à participer aux JO par crainte du virus Zika: comment réagissez-vous?
R: "Zika est une question globale. C'est l'OMS qui a le leadership mondial sur ce sujet, et elle a dit plusieurs fois que Zika ne présentait pas de risque de santé publique pendant les JO de Rio. Ce sera l'hiver. Aujourd'hui, on a plus de risque d'être infecté par Zika en Floride qu'à Rio. Beaucoup d'athlètes renoncent aux JO pour divers types de problèmes. Les basketteurs de NBA ont achevé une saison épique, avec une finale à sept matches et des renversements spectaculaires. C'est très difficile pour ces sportifs de retourner à un stage d'entraînement et de préparation pour une compétition qui se déroule pendant la période de vacances. On ne peut pas juger les athlètes pour leurs décisions personnelles, chacun fait ses choix. Nous avons la certitude que les athlètes qui viendront à Rio trouveront une ville sûre, sans moustique, sans Zika, dans une ambiance idéale pour devenir des héros du monde olympique et gagner des médailles".