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© AFP/ROBERTO SCHMIDT
Le président du CIO Thomas Bach
en conférence de presse à Rio, le 31 juillet 2016
Le Comité international olympique (CIO) et son président Thomas Bach n'ont reçu "aucune demande" officielle des autorités brésiliennes pour entendre M. Bach comme témoin dans le cadre de l'enquête sur un réseau de revente illégale de billets, a indiqué vendredi le CIO.
"Il n'y a pas eu et il n'y a pas de demande pour entendre un responsable du CIO en tant que témoin", a indiqué le CIO dans un communiqué.
"Ni le CIO ni son président n'ont été contactés par les autorités brésiliennes concernant une demande d'information", a ajouté l'organisation sportive, qui précise n'être informée sur ce dossier "que par les médias".
La police de Rio avait indiqué jeudi vouloir entendre "comme témoin" M. Bach dans le cadre de son enquête sur un réseau de revente illégale de billets démantelé lors des JO-2016.
"Nous voulons entendre Thomas Bach comme témoin, car il a été cité dans des e-mails et nous voulons tirer au clair certains doutes", avait déclaré un chef de la police civile de Rio jeudi lors d'une conférence de presse.
"Comme indiqué dès le début, le CIO est prêt à coopérer pour clarifier la question", a rappelé le CIO.
Thomas Bach n'a pas participé mercredi soir à la cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques de Rio, au motif qu'il était retenu en Allemagne pour les obsèques de l'ancien président allemand Walter Scheel.
L'absence du président du CIO - inédite depuis 1984 - a d'autant plus surpris que son service de presse a précisé qu'il ne comptait "pas pour le moment" se rendre à Rio pendant toute la durée des Jeux paralympiques, qui s'achèvent le 18 septembre.
Cela a alimenté les spéculations de médias brésiliens sur le fait que la police de Rio voulait entendre M. Bach dans le cadre de la procédure engagée contre l'ancien président du Comité olympique irlandais Patrick Hickey, arrêté le 17 août à Rio et soupçonné d'être impliqué dans un réseau de revente illégale de billets des JO-2016.