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Après les médailles, les honneurs... Teddy Riner , Renaud Lavillenie , le couple de boxeurs en or Tony Yoka - Estelle Mossely et les autres sportifs français rentrent des JO de Rio mardi matin et seront reçus par François Hollande à l'Elysée en fin de journée.
La quasi-totalité des gens qui atterrissent à Roissy cette semaine reviennent de vacances pour attaquer la rentrée. Pour les sportifs français, c'est exactement l'inverse: ils se préparent à prendre du repos après une quinzaine olympique éprouvante.
L'avion de la délégation se posera à 10h25 sur l'aéroport parisien. Après avoir rencontré les médias dans l'après-midi, les médaillés olympiques iront à l'Elysée où ils doivent être reçus à partir de 18h00 par le Président de la République.
Leur retour sera très acclamé, à n'en pas douter: malgré des débuts poussifs, les Français ont terminé les JO dimanche avec un total de 42 médailles (dont 10 d'or), nouveau record de l'après-guerre après les 41 de Pékin en 2008.
Si l'on se borne aux médailles d'or (10 pour 18 d'argent et 14 de bronze), ils ont cependant fait moins bien qu'à Londres en 2012 (11) et surtout Atlanta en 1996 (15).
Mais les Bleus ont offert des sourires qui resteront. Comme celui de la star de la délégation française, qui était aussi son porte-drapeau.
Teddy Riner l'avait annoncé, il l'a fait: il a imposé ses 137 kg sur le tatami de Rio et a décroché sa deuxième médaille d'or de suite après celle de Londres. Egalement lesté de ses huit couronnes de champion du monde, il est seul au sommet dans la catégorie reine des lourds.
- 'Couple en or' -
D'autres Bleus attireront les regards et les flashes des photographes mardi tant leur histoire est incroyable: Estelle Mossely et Tony Yoka. Ils sont un couple dans la vie et sont tous deux devenus, à 48 heures d'écart, champions olympiques de boxe dans leur catégorie.
La photo qui les montre enlacés dans un drapeau tricolore, dimanche après le titre de Yoka, a fait la Une de la presse lundi.
"On est le couple en or... Ça sonne bien !", a souri Estelle Mossely après le titre de son compagnon.
Lui s'est émerveillé: "On rêvait de participer ensemble, ensuite on rêvait de remporter tous les deux une médaille, puis pourquoi pas une médaille d'or, et on l'a fait tous les deux ! C'est juste incroyable!"
Cette bonne fortune n'a pas souri à tous les Bleus.
Florent Manaudou (argent) n'a pas réussi à conserver son titre sur 50 m nage libre. Plus grave, la natation française a quitté Rio en plein psychodrame, minée par des dissensions internes.
- Bonheurs de Lemaitre et Mayer -
Au chapitre des mauvais souvenirs pour les Français, une image restera comme l'une des plus fortes de ces JO: le perchiste Renaud Lavillenie qui craque et pleure sur le podium, sifflé par le public brésilien au moment de recevoir sa médaille d'argent.
Lavillenie a vraisemblablement payé ses déclarations maladroites de la veille pendant l'épreuve remportée par le Brésilien Thiago Braz: déjà sifflé par le public, il s'était comparé à l'athlète noir Jesse Owens aux JO de 1936 dans l'Allemagne nazie, avant de s'excuser.
Un autre athlète, Christophe Lemaitre , n'a décroché "que" le bronze, mais qui vaut presque de l'or: le sprinter a gagné cette médaille inattendue sur 200 m, dans le sillage de "l'éclair" jamaïcain Usain Bolt , intouchable vainqueur.
Et puis il y a les révélations, comme Kevin Mayer, médaillé d'argent sur le décathlon.
Dimanche soir, au moment où s'achevaient les JO, François Hollande a salué sur sa page Facebook "la fin d'une grande et belle aventure" pour les sportifs français.
"Ils ont incarné dans cette période si particulière pour notre pays la solidarité et la fraternité", a-t-il écrit.