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"La démission du CIO", "A quoi bon encore les jeux Olympiques ?", une décision "honteuse": le verdict du CIO et son refus d'exclure la Russie des Jeux de Rio, malgré un dopage d'Etat avéré, était très critiqué dans la presse mondiale lundi.
"Le CIO hisse le drapeau russe": le titre du quotidien sportif L'Equipe est cinglant, comme l'éditorial qui l'accompagne. "C'est biblique, du Ponce Pilate", affirme le journal, en reprochant au mouvement olympique d'avoir "pris son courage à deux mains pour le remiser dans un tiroir dont il a égaré la clé".
Une décision "honteuse" pour Bild, de la "lâcheté" selon le Frankfurter Allgemeine Zeitung, qui se demande même "à quoi bon" les jeux Olympiques servent encore: Thomas Bach , le patron du CIO, a beau être allemand, la presse de son pays ne n'épargnait pas lundi matin.
"Tout cela montre à quel point l'influence russe au CIO est énorme", insiste le Spiegel.
"Le feu vert accordé aux Russes est une honte pour l'olympisme", juge de son côté le Times britannique, alors que le Daily Telegraph parle lui d'un "rêve olympique en lambeaux".
"Le jour où ils ont détruit les jeux Olympiques", assène le Daily Mail, sur la même longueur d'onde que le Guardian, de l'autre côté de l'échiquier politique, selon qui "le CIO a préféré l'obscurantisme, la confusion et le chaos".
Si le New York Times se demande si "le CIO n'a pas hissé le drapeau blanc pour se rendre" dimanche, la Gazzetta dello Sport italienne, plus mesurée, juge simplement que Thomas Bach "s'est défaussé sur les Fédérations internationales".
Le président du CIO "a sorti de son chapeau de magicien une décision destinée à régler cette crise", analyse de son côté El Pais: "Une décision qui aurait été négociée à tous les niveaux", plaide le quotidien espagnol.