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© AFP/Harry How
La star du snowboard, Shaun White, après une chute lors des qualifications olympiques américaines, le 16 janvier 2014 à Mammoth, en Californie
La star du snowboard, l'Américain Shaun White, a reconnu mardi que le parcours où se disputera l'épreuve de slopestyle des JO-2014 était "intimidant" alors que le premier entraînement lundi avait été marqué par une violente chute.
"Le parcours est intimidant. A chaque fois qu'on arrive sur une piste, il faut comprendre le parcours, à quelle vitesse il faut aller, comment aborder les sauts, comment sont les rails et là cela a été un défi", a déclaré White.
"A chaque fois que tu viens sur un parcours, il y a une certaine part de danger, tu te mets en danger. Peut-être que ce parcours est un peu plus (difficile) que les autres, on va essayer de s'y faire, de ne pas se blesser et de faire de grands Jeux", a conclu l'Américain de 27 ans.
White, double champion olympique de halfpipe (2006 et 2010) veut réaliser le doublé halfpipe/slopestyle à Sotchi où cette dernière discipline fait ses débuts olympiques.
Lundi, l'un des rivaux de White, le Norvégien Torstein Horgmo, s'est blessé à l'entraînement et a été contraint de déclarer forfait.
Le 3e mondial s'est fracturé la clavicule en tombant sur l'un des rails du parcours.
A l'issue de la séance d'entraînement, les athlètes s'étaient réunis pour discuter de la piste et avaient pointé du doigt les trois sauts du parcours, trop dangereux à leurs yeux.
Ils ont obtenu de la Fédération internationale de ski (FIS) que les sauts soient atténués et que des aménagements soient faits sur les rails du parcours.
Malgré ces aménagements, le deuxième entraînement mardi a été marqué par une nouvelle lourde chute, celle de la Finlandaise Marika Enne.
Elle a été déséquilibrée sur le dernier saut et a percuté la neige avec la tête. Elle a été évacuée sur une civière.
Le Canadien Mark McMorris, présenté comme le grand favori de l'épreuve, a estimé de son côté que ce parcours "n'était pas dangeureux du tout".
"C'est un parcours qui est définitivement différent des autres (...) Les zones où l'on atterrit sont bien faites, mais les zones de décollage sont très pentues, mais on les +prend+ bien et je fais toutes les figures que je veux faire, je ne me plains pas", a-t-il souligné.