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Le président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), Denis Masseglia (d), répond aux médias, le 7 février 2014 à Sotchi, à côté du chef de la délégation olympique française, Luc Tardif
Les autorités du sport français se montrent désormais prudentes sur l'objectif de quinze médailles aux jeux Olympiques de Sotchi, clairement affiché depuis l'an dernier.
"Ces derniers temps, on a prudemment indiqué que l'objectif N.1 était de battre notre record de médailles établi à Salt Lake City (2002) et égalé à Vancouver (2010), qui est de 11, a expliqué vendredi le président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), Denis Masseglia, lors d'une conférence de presse organisé au Club France.
"A partir de 12 médailles, ce ne sera que du bonus, a-t-il ajouté. Si on peut attendre les 15 ce serait parfait. Mais n'oublions pas qu'au moment où l'on a parlé de cet objectif, l'équipe était en pleine possession de ses moyens. Mais malheureusement, il y a eu quelques blessures depuis. Le potentiel reste important mais est un petit peu diminué."
Le ski alpin féminin devra ainsi faire sans ses deux championnes du monde en titre, Tessa Worley (géant) et Marion Rolland (descente), et le patineur de vitesse Alexis Contin est handicapé dans sa quête de médaille par une maladie de la thyroïde.
'Maximum partout, les comptes après'
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Le président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), Denis Masseglia (g), et la ministre des Sports Valérie Fourneyron, le 7 février 2014 à Sotchi
"Objectif, c'est bien un mot français, a déploré le président de la Fédération française de ski (FFS) Michel Vion. On va d'abord essayer de faire le maximum partout et on fera les comptes après. Si on dépasse les 11 (médailles), ce sera un record. Après, on peut parler de 14, 15, 23 ou 28 mais ce n'est pas grave. Abordons bien les compétitions."
Son homologue des sports de glace Didier Gailhaguet s'est lui aussi montré mesuré. "Je connais notre record, extrêmement modeste, qui date et qui est de trois (médailles), a-t-il dit. On a fait une belle olympiade (sur quatre ans), avec 56 médailles, et la logique voudrait que ça paye au moment des Jeux mais malheureusement il y a aussi la glorieuse incertitude du sport, avec ses surprises bonnes ou mauvaises. En plus, on a eu un début de saison un peu compliqué avec un nombre de blessures incalculable."
La ministres des Sports Valérie Fourneyron, plus optimiste, a elle assuré que cette équipe de France avait "une bonne chance de réaliser sa plus belle prestation de l'histoire des Jeux d'hiver".
La France comptera notamment sur le biathlète Martin Fourcade, le spécialiste de combiné nordique Jason Lamy-Chappuis, porte-drapeau de la délégation à la cérémonie d'ouverture, et le skieur alpin Alexis Pinturault pour alimenter son compteur.