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© AFP/Irakli Gedenidze
Le président géorgien Mikheil Saakachvili (au centre) assiste aux funérailles du lugeur géorgien Nodar Kumaritashvili, 21 ans, qui s'est tué lors d'un entraînement peu avant l'ouverture des jeux Olympiques de Vancouver, le 20 février 2010 à Bakuriani (ouest de Tbilissi)
Quatre ans après la mort du Géorgien Nodar Kumaritashvili peu avant l'ouverture des JO-2010, la luge doit encore vivre à Sotchi avec le souvenir de ce drame.
Le décès accidentel de Kumaritashvili, propulsé hors de la piste de Whistler à la sortie d'un virage lors d'un entraînement, avait incité la Fédération internationale de luge (FIL) à mettre un frein à la construction de pistes de plus en plus rapides et dangeureuses.
Sur celle de Sotchi, les lugeurs ne peuvent pas dépasser la vitesse de 135 km/h, maximum établi par la FIL.
Le profil de la piste a été révisé et la FIL a atteint son objectif: contrairement à ce qui s'était passé à Cesana (Italie), piste construite pour les JO-2006, et Whistler, pour les JO-2010, la découverte du centre des sports de glisse Sanki, le nom officiel de la piste russe, n'a donné lieu l'hiver dernier à aucun accident grave.
Sur le terrain purement sportif, l'Allemagne fait figure de grande favorite dans les quatre épreuves au programme, puisque le relais fait sa première apparition olympique.
Le tenant du titre Felix Loch est le grand favori en monoplace messieurs, d'autant qu'il a remporté dimanche la Coupe du monde pour le troisième hiver de rang. A moins que le vétéran italien Armin Zöggeler, 39 ans et cinq JO déjà à son actif, ne le contrarie.
En biplace, Tobias Wendl et Tobias Artl, tout comme chez les dames Natalie Geisenberger, écrasent la concurrence.
Comme tous les quatre ans, des candidats aussi intrépides qu'inexpérimentés et inconscients tenteront leurs chances comme le Tongien Bruno Banani. Et la FIL d'espérer que son rêve olympique ne se termine pas en drame.