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© AFP/Michael Kappeler
Panneau indiquant la direction d'un poste de contrôle antidopage à Whistler, au Canada, lors des jeux Olympiques d'hiver de 2010
Les affaires de dopage aux jeux Olympiques d'hiver:
- 1968: les contrôles antidopage font leur apparition pour la première fois de l'histoire olympique aux Jeux de Grenoble.
- 2002: Les Jeux de Salt Lake City sont les premiers sous la présidence de Jacques Rogge, qui fait de la tolérance zéro en matière de dopage son credo. Le programme antidopage est renforcé. Sept cas positifs sont recensés lors de ces Jeux alors qu'il n'y en avait eu que cinq entre 1924 et 1998. Trois concernent des médaillés d'or en ski de fond, les Russes Larissa Lazutina et Olga Danilova, et l'Espagnol Johann Mühlegg, contrôlés positifs à l'Aranesp, la nouvelle EPO de l'époque, grâce à la collaboration du groupe pharmaceutique américain produisant cette hormone. Avec la révision des podiums olympiques, la Canadienne Beckie Scott, qui avait terminé l'épreuve de poursuite en bronze, troquera sa médaille pour celle d'argent l'automne suivant, puis enfin pour la médaille d'or en avril 2004 non sans avoir dû se battre jusque devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).
- 2006: Plus que le seul cas positif, une biathlète russe, les Jeux de Turin sont marqués par le scandale des fondeurs et biathlètes autrichiens. A la suite d'informations obtenues par le CIO, les policiers italiens font une descente dans leur chalet, où ils découvrent un véritable laboratoire de transfusions sanguines. Six athlètes impliqués dans cette affaire sont sanctionnés (bannissement des JO, suspensions...). Le palmarès des Jeux de Turin n'est peut-être pas encore définitivement écrit, puisque le CIO a fait réanalyser fin 2013, avec les dernières méthodes de détection disponibles, les contrôles antidopage de quelque 200 concurrents de 2006. Les résultats ne devraient pas être rendus publics avant la fin des Jeux de Sotchi.
- 2010: grâce à l'implication des fédérations sportives internationales et des agences nationales antidopage au côté de l'Agence mondiale antidopage, les contrôles sont décuplés dans les semaines précédant les JO. Trente athlètes, dont plusieurs biathlètes et skieurs de fond russes, se voient ainsi barrer la route des Jeux de Vancouver. Du coup, la quinzaine olympique est très tranquille. Un seul cas de dopage à l'EPO est détecté, celui d'une fondeuse polonaise Kornelia Marek, qui n'avait pas joué les premiers rôles.