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© AFP/J.P.Engelbrecht
Le drapeau olympique devant la statue du Christ au Corcovado à Rio, le 19 août 2012.
Dix membres du Comité olympique Rio-2016 ont été renvoyés pour avoir téléchargé sans autorisation des dossiers du Comité organisateur de Londres-2012, a indiqué vendredi à l'AFP le service de presse de Rio-2016.
"Ces fonctionnaires brésiliens qui travaillaient en partenariat avec le comité JO-2012 (LOGOG) à Londres, avaient libre accès aux archives mais ils n'avaient pas le droit de les télécharger", a expliqué une attachée de presse de Rio-2016 à l'AFP.
Dans un communiqué, le Comité Rio-2016 a précisé que l'attitude des fonctionnaires était "contraire aux principes qui régissent la confiance mutuelle entre les deux organisations," tandis que l'analyste sportif brésilien Juca Kfouri n'a pas hésité à qualifier la situation de "premier scandale des JO-2016 de Rio".
"Les dirigeants de Rio-2016 et du LOGOG ont agi de façon conjointe, coordonnée et rapide pour régler la situation. Tous les dossiers ont été récupérés et les fonctionnaires impliqués ont été écartés de Rio-2016", souligne le communiqué.
La direction de Rio-2016 estime qu'il s'agit d'un cas "isolé", étant donné que 200 membres du Comité organisateur des jeux Olympiques et Paralympiques Rio-2016 se trouvaient à Londres en juillet dernier, selon le communiqué.
Dans son blog, l'analyste sportif et journaliste Juca Kfouri affirme que le président du LOGOG, l'ex-athlète britannique Sebastian Coe , avait téléphoné à son homologue brésilien Carlos Nuzman quand il s'est aperçu que les documents avaient été piratés, exigeant que des mesures soient prises.
Selon M. Kfouri, de nombreux dossiers téléchargés appartenaient au Comité olympique international (CIO) et concernaient le plan stratégique du CIO et des documents liés à la sécurité.
"Outre le manque de loyauté, l'attitude a été extrêmement stupide puisque tôt ou tard ces informations auraient été cédées à Rio-2016", a souligné M. Kfouri.