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© AFP/Cesar Manso
Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, le 20 février 2013 à Madrid
Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a affirmé lundi que Madrid était "prête" à accueillir les jeux Olympiques en 2020, au premier jour de la visite dans la capitale de la commission d'évaluation du Comité olympique international (CIO) chargée de faire un audit de la candidature madrilène.
"J'ai dit aux membres du CIO que nous étions prêts et disposés à organiser un événement aussi important que les jeux Olympiques", a expliqué Mariano Rajoy aux journalistes après avoir reçu la commission à Madrid, en compagnie du président du Comité olympique espagnol (COE), Alejandro Blanco, et de la maire de la ville, Ana Botella.
Le chef du gouvernement a affirmé aux membres du CIO que les autorités "seraient très fières" d'organiser les Jeux et sont "absolument convaincues que grâce au soutien populaire, ce serait un succès pour Madrid, pour l'Espagne et pour tout le mouvement olympique".
Mariano Rajoy a en outre souligné que "80% des équipements sont déjà construits", ce qui constitue un avantage pour la candidature madrilène alors que le pays est enfoncé dans une profonde crise économique.
"L'Espagne est un pays qui a l'habitude d'accueillir des visiteurs", a-t-il ajouté, rappelant que 58 millions de touristes s'étaient rendus dans le pays en 2012.
C'est la troisième fois que Madrid pose sa candidature à l'organisation des Jeux, après avoir du s'incliner devant Londres pour 2012 et face à Rio de Janeiro pour ceux de 2016 après être allé cette fois-là en finale du scrutin. La capitale espagnole est aujourd'hui en lice contre Tokyo et Istanbul et considérée comme un outsider face aux deux autres métropoles.
La commission d'évaluation du CIO, menée par le Britannique sir Craig Reedie, a déjà visité les sites de Tokyo et restera à Madrid jusqu'à jeudi avant de se rendre à Istanbul pour sa dernière inspection. Ses membres assisteront à plusieurs présentations organisées à huis clos.
Lundi, ils ont inspecté les arènes de Madrid, où pourraient avoir lieu les matches de basket, et le stade de football Santiago-Bernabeu, guidés par le gardien de but du Real Madrid Iker Casillas et son président Florentino Perez.
Enfin, le président du Conseil supérieur des sports espagnol Miguel Cardenal a assuré lundi que son pays adopterait un loi antidopage plus répressive avant la désignation de la ville-hôte.
Le vote du CIO pour l'élection de la ville hôte aura lieu le 7 septembre, lors d'une session organisée à Buenos Aires, en Argentine.