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© AFP/Marcel Mochet
Le skipper français Sébastien Josse aux Sables-d'Olonne, avant le départ du Vendée Globe, le 6 novembre 2008
Le Français Sébastien Josse participera à la prochaine Route du Rhum, en novembre 2014, et au Vendée Globe 2016, à la barre de voiliers du Gitana Team, a annoncé lundi l'écurie du baron Benjamin de Rothschild en présentant son programme 2014-2018.
Josse, 38 ans, prendra le 2 novembre le départ de La Route du Rhum aux commandes de Gitana XV, le trimaran MOD70 (21 m) avec lequel lui et Charles Caudrelier ont remporté la 11e Transat Jacques Vabre Le Havre (Seine-Maritime) - Itajai (Brésil), le 18 novembre dernier.
"L'expérience m'intéresse (...), a-t-il déclaré. Ce n'est pas donné à tout le monde de traverser l'Atlantique en solitaire à la barre d'un tel bateau et parvenir à le faire serait déjà une belle satisfaction".
"Nous savons bien que nous ne pourrons pas rivaliser dans toutes les conditions avec les grosses unités, a-t-il ajouté. Sur le papier, nous ne partons donc pas avec le cheval gagnant mais comme toujours dans ce sport mécanique les conditions météorologiques rencontrées seront déterminantes".
Dans la classe Ultime, qui rassemble les plus grands multicoques, Josse aura notamment en face de lui Banque Populaire VII (Armel Le Cléac'h/31 m), le nouveau Sodeb'O ( Thomas Coville /34 m) et sans doute Spindrift 2 ( Yann Guichard /40 m).
"Nous allons principalement travailler sur l'ergonomie pour adapter le plan de pont du trimaran au solitaire: plus de protection au poste de barre (...), installation d'un poste de veille extérieur pour minimiser le temps passé à l'intérieur", a expliqué Josse.
Le Gitana Team va parallèlement faire construire un nouveau monocoque Imoca (18,28 m) en vue du Vendée Globe 2016, pour permettre à Josse "d'intégrer le circuit courant 2015 afin de prendre part aux courses du calendrier de la classe". Le choix des architectes n'a pas été précisé.
Ce sera la 3e participation du Français à l'"Everest des mers", après celles de 2004-2005 (5e) et de 2008-2009 (abandon sur avarie structurelle).
"Cet abandon a été une grande frustration, a-t-il dit, et j'avais jusqu'à ce jour la sensation de ne pas avoir fini mon histoire avec le Vendée Globe (...). Le Vendée Globe c'est un morceau de vie pour un marin et ça va bien au delà d'une course".