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La course de référence à la voile en solitaire autour du monde......
Vendée Globe ...... le tour du monde, à la voile, en solitaire, sans escale et sans assistance surnommé à cause de sa difficulté "l'Everest de la mer". Il s'inscrit dans la lignée du mythique Golden Globe Challenge créé en 1968 qui ne connut qu'une seule édition, puis du BOC Challenge créé en 1982.
"Le Vendée Globe est à ce jour la seule course à la voile autour du monde, en solitaire, sans escale et sans assistance. L'événement s’est inscrit dans l'esprit du Golden Globe qui en 1968 initia la première circumnavigation en solitaire, sans escale et par les trois caps (Bonne Espérance, Leeuwin et Horn). Sur les neuf pionniers à s'élancer en 1968 un seul réussit à revenir à Falmouth, le 6 avril 1969 après 313 jours de mer, le britannique Robin Knox-Johnston. Sir Robin Knox-Johnston fut ainsi le premier navigateur à remporter une course à la voile, autour du monde, en solitaire et sans escale"
La course a été créée par le marin français Philippe Jeantot après une idée du marin Titouan Lamazou et Philippe de Villiers, à l'époque président du Conseil général de la Vendée. La première édition a eu lieu en 1989.
En huit éditions, 167 marins ont pris le départ dont 89 ayant franchi la ligne d'arrivée....le dernier, le Français Sébastien Destremau le 11 mars 2017 après 124 jours et 12 heures de mer.
Ce Tour du monde en solitaire et sans escales d’environ 24 000 milles (44 500 km) sans assistance technique, ni médicale se déroule tous les quatre ans au mois de novembre avec un départ de la ville des Sables d'Olonne en Vendée en passant par les Canaries, le Cap de Bonne Espérance en Afrique du Sud, le Cap Leeuwin en Australie, le Cap Horn en Argentine et en contournant l’Antarctique.
La course est ouverte aux bateaux monocoques de 60 pieds (18,28 m ; les monocoques de 50 pieds ou 15,24 m furent admis au départ avant 2004).
La ligne de départ et celle d'arrivée sont situées aux larges des Sables-d'Olonne en France. Le parcours consiste donc à faire le tour de l'Antarctique en laissant sur bâbord (à gauche) les trois caps que sont le cap de Bonne-Espérance, le cap Leeuwin et le cap Horn. Au cours des différentes éditions, des bouées de passage ou des portes virtuelles, ont été placées soit pour créer un parcours côtier devant les Sables-d'Olonne, soit pour obliger les concurrents à ne pas descendre trop au sud dans leur tour de l'Antarctique avec le risque de percuter des icebergs ou growlers (petits morceaux d'iceberg à peine visibles).
La distance est évaluée à 40 075 kilomètres soit 21 638 milles équivalent la circonférence de la Terre et la distance autour du monde de référence.
En solitaire
- Un homme ou une femme, le tour du monde, un bateau. Il s’agit d’une course en solitaire dans laquelle personne d’autre que le skipper ne peut se trouver à bord du bateau durant le tour du monde (pour l’anecdote, cela n’existe qu’au cinéma, dans le film « En Solitaire » avec François Cluzet). L’exception notable est évidemment le sauvetage d’un autre concurrent ! C’est déjà arrivé : par exemple lors de la troisième édition quand Pete Goss avait recueilli in extremis Raphaël Dinelli avant de le déposer en Nouvelle-Zélande et en 2009, quand Vincent Riou avait secouru Jean Le Cam après le chavirage de son bateau au cap Horn.
Sans escale
- La seule escale technique réellement envisageable pour un concurrent au Vendée Globe est… de revenir aux Sables d’Olonne, dans un délai maximal de 10 jours après le départ. C’est notamment ce qu’avait fait Michel Desjoyeaux en 2008 : il était alors reparti avec 40 heures de retard et il avait gagné la course au final ! Les solitaires ont le droit de s’arrêter – par exemple pour mouiller dans une crique – mais pas de mettre pied à terre au-delà de la limite de l’estran, c’est à dire ce qui les sépare du niveau de la plus grande marée haute. Yves Parlier avait utilisé cette possibilité lors d’une réparation devenue célèbre pendant l’édition 2000. Beaucoup se sont contentés d’un mouillage sans descendre à terre, par exemple le temps de monter au mât, comme Marc Guillemot en 2008/2009.
Sans assistance
- Lors du Vendée Globe, le marin est seul à bord. L’unique assistance tolérée est celle consécutive à un retour forcément très pénalisant aux Sables d’Olonne, après le départ. Cette exception mise à part, pendant tout le tour du monde, on ne doit compter que sur soi-même. Le routage météo est strictement prohibé. Les marins doivent donc imaginer eux-seuls leur navigation, réparer eux-mêmes les avaries qui ne manquent pas d’arriver… et se soigner seuls en cas de maladie ou de blessure. Dans ce dernier cas, ils ont juste droit à l’assistance à distance du médecin de la course, Jean-Yves Chauve. Côté assistance technique, c’est très simple : interdiction formelle d’accoster un autre bateau ou qu’une tierce personne monte à bord. Les marins ont l’autorisation de consulter l’architecte du bateau ou leur équipe technique pour s’informer du meilleur mode opératoire pour mener à bien une réparation, mais c’est bien à eux et eux seuls de mettre en œuvre celle-ci, avec les moyens du bord…tout en continuant si possible la course dans les meilleures conditions. Oui, le Vendée Globe est une course extrême !
Le bateau
- Les bateaux du Vendée Globe mesurent tous 18,28 m de long (60 pieds) pour 4,50 m de tirant d’eau. Très toilés, ce sont les monocoques les plus puissants de la planète menés par un marin solitaire. Ils peuvent dépasser les 30 nœuds au portant ! La jauge de ces bêtes de course est définie par la classe IMOCA (International Monohull Open Class Association), fondée en 1991 et reconnue par l’ISAF, la Fédération Internationale de voile. Une importante refonte de la jauge a été menée récemment. Celle-ci impose désormais pour les nouveaux bateaux, une quille standardisée, le choix entre deux mâts, classique ou mât-aile, un nombre d’appendices et des ballasts limités. Le reste est laissé à la liberté des architectes. Grande nouveauté depuis 2016 : les machines de dernière génération seront dotées de foils. A savoir des appendices porteurs qui permettent de « sustenter » la coque aux allures portantes. Donc d’économiser beaucoup de trainée (frottement avec l'eau) et donc de gagner en performance. Le Vendée Globe 2016/2017 a été la première course autour du monde pour ces nouvelles machines. Mais les bateaux d’avant-dernière génération, plus optimisés, conservent toutes leurs chances. Ce sont d’ailleurs des machines « classiques » qui ont gagné toutes les épreuves depuis la dernière édition. En 2020, un grand nombre de bateaux sont équipés de foils.
Le trophée
- Soixante centimètres de haut et trente de circonférence pour un poids de dix kilos : l’imposant Trophée du Vendée Globe est une œuvre d’art en bronze argenté signée Philippe Macheret. Tout en lui évoque la circumnavigation. Il est composé d’un élégant gréement entouré d’un globe terrestre et repose sur un socle en forme de winch. Edité par Les Ateliers du Prisme et fabriqué par la Fonderie d’art Macheret, dans la Sarthe, il est le trophée le plus convoité des marins solitaires. Le Trophée est pour quelques mois encore entre les mains du tenant du titre, Armel Le Cléac'h, en attendant qu'un prochain marin le brandisse au-dessus de sa tête !
Le parcours
En descendant dans l'Océan Atlantique Nord, puis l'Océan Atlantique Sud, en tournant à gauche pour passer le Cap de Bonne Espérance puis en faisant le tour de l'Antarctique, via l'Océan Indien et l'Océan Pacifique, avant de remonter dans l'Océan Atlantique via le Cap Horn, dans le sens des vents dominants.
Il possède huit portes.
- Les portes Atlantique, Kerguelen, Ile Heard, Nouvelle Zélande, Ouest Pacifique, Est Pacifique sont définies pour que les concurrents ne puissent pas descendre trop sud, où les risques de collision avec des glaces dérivantes seraient plus importants.
- Les portes Ouest Australie et Est Australie sont définies pour que les concurrents ne naviguent pas à plus de 1 000 milles des côtes sud de l'Australie. Ce qui permettrait aux secours australiens de faire un repérage par avion de plus d'une heure sur un éventuel skipper en détresse. Ce repérage serait d'une durée plus courte si l'éloignement du skipper était supérieur à 1 000 milles.
En 2012, le règlement prévoyait une limitation des mâts à 29 m, alors que certains bateaux de l'édition précédente possédaient des mâts de 35 m de hauteur.
La 10eme Vendée Globe est partie le 10 novembre 2024 avec 40 marins au départ dont six femmes.
Ils étaient 1,5 million de visiteurs au départ de 'l'Everest de Mer' en novembre 2016 et 750.000 lors des arrivées, soit 2,25 millions, contre 1,8 million en 2012/2013.
Distance à parcourir : 24 300 milles nautiques soit 45 000 km (circonférénce de la Terre).
Dotations globales : 800 000 euros depuis 2020. Le vainqueur reçoit 200 000 euros, le deuxième 140 000 euros et le troisième 100 000 euros (80 000 euros pour le 4eme, 50 000 euros pour le 5eme....15 000 euros pour le dixième).
Comme en 2016, on compte dix nationalités différentes parmi les 33 participants, un record dans l’histoire du Vendée Globe. Au total, quatre continents et dix nationalités sont représentés dans cette neuvième édition. Jamais le tour du monde en solitaire et sans escale n’avait réuni un plateau si éclectique.
Les 40 marins de l'édition 2024/25
- Jérémie Beyou (Charal)
- Alex Thomson (Hugo-Boss)
- Charlie Dalin (Apivia)
- Thomas Ruyant (Linkedout)
- Kevin Escoffier (PRB)
- Samantha Davies
(Initiatives-coeur)
- Boris Herrmann (Seaexplorer)
- Sébastien Simon (Arkea Paprec)
- Armel Tripon (L'Occitane)
- Sébastien Troussel (Corum l'Epargne)
- Fabrice Amedeo (Newrest-Art & Fenêtres)
- Romain Attanasio (Pure-Best Western)
- Alexia Barrier (4 Myplanet)
- Yannick Bestaven (Maître Coq IV)
- Arnaud Boissières (La Mie Câline-Artisans Artipôle)
- Louis Burton (Bureau Vallée 2)
- Didac Costa (One Planet One Ocean)
- Manuel Cousin (Groupe Setin)
- Clarisse Cremer (Banque Populaire X)
- Sébastien Destremau (Merci)
- Benjamin Dutreux (Omia-Water Family)
- Clément Giraud (Compagnie Du Lit-Jiliti)
- Pip Hare (Medallia)
- Ari Huusela (Stark)
- Isabelle Joschke (MACSF)
- Jean Le Cam
(Yes We Cam)
- Stéphane Le Diraison (Time For Océans)
- Miranda Merron (Campagne de France)
- Giancarlo Pedote (Prysmian Group)
- Alan Roura (La Fabrique)
- Damien Seguin (Groupe Apicil)
- Kojiro Shiraishi (DMG Mori)
- Maxime Sorel (V&B-Mayenne)
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Abattre : Manoeuvrer pour quitter sa route en s'éloignant de la direction du vent. Adonner : Rotation du vent de l'avant vers l'arrière. Le vent adonne lorsqu'il devient plus favorable pour la route idéale du voilier. Allures : Configuration et angle de route d'un voilier par rapport à la direction du vent Amure : Les amures désignent le côté du bateau qui reçoit le vent en premier. Ariser : Prendre un ou plusieurs ris (Reef) dans une voile c'est-à-dire diminuer la surface de voile. |
Bâbord : Partie située à gauche d'un voilier pour un observateur regardant vers l'avant. Bâbord amures : Un voilier bâbord amures reçoit le vent par la gauche du navire Ballast : Compartiment ou réservoir servant de lest d'équilibrage en étant rempli ou vidé d'eau. Barre : Pièce servant à commander le gouvernail. Barre d'écoute de grand voile : Rail transversal sur lequel se déplace le palan de l'écoute de grand-voile. Barre de flèche : Pièce du gréement reliée au mât et écartant les haubans qui tiennent le mât. Bastaque : Hauban mobile situé en arrière du mât. Bôme : La bôme est un espar perpendiculaire au mât qui tend le bord inférieur de la grand-voile. Border : Reprendre de l'écoute d'une voile. Bordure : Côté inférieur d'une voile. Bout : Morceau de cordage. Bout-dehors : Espar à l'avant du voilier permettant d'établir une voile devant l'étrave. |
Cadène : La cadène est le point de fixation des haubans ou des étais sur la coque. Cap : Direction que fait le voilier par rapport au nord Cape : Prendre la cape c'est manoeuvrer pour sauvegarder le voilier dans le mauvais temps. Cela consiste à mettre la barre en dessous en mettant la trinquette (voile d'avant) à contre et en ayant la grand voile arisée. Chariot de grand voile : Chariot qui coulisse sur la barre d'écoute et sur lequel est fixé le palan d'écoute de grand-voile. Chavirer : Un bateau chavire quand il se renverse sur le côté sous l'effet d'une vague violente ou d'un coup de vent, avec une inclinaison telle qu'il reste couché sur le côté. Choquer : Relâcher la tension d'un cordage. Chute d'une voile : Côté arrière d'une voile. Cockpit : Espace creux sur l'arrière du voilier où se tient le barreur et où on peut régler les voiles. Code Zéro : Voile d'avant qui est un grand Genois. Compas : Boussole en langage maritime. |
Déferlante : Grosse vague qui déferle en roulant. Délaminage : Décollement des différentes peaux et matériaux composant les matériaux composites. Démâter : Perdre le mât suite à une avarie. Déplacement : Valeur du poids du volume d'eau déplacé par un bateau. Dérive : Déviation latérale d'un voilier par rapport à sa route définie Dérive : Aileron vertical qui descend sous la coque d'un voilier afin de réduire la dérive d'un voilier. Drisse : Manoeuvre courante destinée à l'installation d'une voile ou d'une vergue. Sert à hisser la voile. Chaque voile possède sa propre drisse. |
Ecoute : Cordage servant à régler une voile. Empanner : Action de changer d'amures en passant par le vent arrière. Encalminé (être) : To be Un voilier encalminé est pris dans une zone sans vent. Enrouleur : Système mécanique tournant fixé autour l'étai permettant d'enrouler tout ou partie d'une voile d'avant. Envoyer : Terme utilisé pour parler des voiles qu'on hisse. Epissure : Tressage d'un cordage sur lui même ou avec un autre afin de former une boucle ou une liaison. ETA : Abréviation de Estimated Time of Arrival. Heure estimée d'arrivée. Etai : Hauban situé le plus à l'avant. Etarquer : Raidir. Etrave : Avant du bateau. |
Faseyer : Voile qui flotte en recevant le vent sur les deux côtés. Foc : Chacune des voiles d'étai triangulaires, établies en avant du mât. |
Galhauban : Hauban latéral pris en tête de mât. Gennaker : Voile d'avant réservé aux allures portantes. Génois : Foc de grande taille. Gîte : Inclinaison du navire sur un bord. GMT : Greenwich Meridian Time, heure au méridien de Greenwich qui sert d'heure de référence ou d'origine. On dit aussi heure TU, soit Temps Universel (UT Universal Time). Gouvernail : Ensemble du dispositif permettant de diriger le voilier. GPs : Système de positionnement par satellite. Grand-voile : Voile principale située en arrière du mât. Gréement : Tout ce qui contribue à la propulsion vélique d'un voilier. Gréément courant : Partie mobile du gréément permettant d'envoyer et de régler la voilure. notamment de maintenir le mât. Guindant : Côté avant d'une voile triangulaire. |
Hale-bas : Système permettant de tirer vers le bas la bôme de grand-voile afin de la raidir. Hauban : Câble assurant la tenue du mât. Hook : Système de crochet auquel sont suspendues les têtières de voile en tête de mât. |
ISAF : International Sailing Federation, Fédération Internationale de Voile. |
Jauge : Ensemble de règles qui précisent le cadre technique dans lequel doit s'inscrire un voilier de course. |
Ligne de flottaison : La ligne de flottaison est la trace sur la coque de la surface de flottaison. Elle marque la séparation entre la carène, ou oeuvres vives, et les oeuvres mortes. Lof : Brusque remontée dans le vent. Lofer : Manoeuvrer pour le rapprocher de la direction du vent. Longueur hors tout : c'est la plus grande longueur du bateau, elle inclue le boutdehors. Louvoyage : Navigation effectuée en tirant des bords afin de remonter dans la direction du vent (Au près). |
Matosser : Action de déplacer le matériel du bord ou les voiles vers le bord au vent du voilier afin de diminuer l'angle de gîte. Mèche de gouvernail : Axe de la partie mobile du gouvernail. Mille marin ou nautique : Unité de distance maritime égale à 1852 mètres. Molle : Désigne une zone sans vent. Moulin à café : Pièce d'accastillage constituée d'une colonne reliée à un winch. Ce système démutiplié développe une forte puissance et permet ainsi de régler les voiles. |
Noeud : Unité de mesure de la vitesse en navigation. Un noeud correspond à un mille nautique parcourut en une heure. |
Orthodromie : Route la plus courte pour se rendre d'un point à un autre. Outrigger : Sur les IMOCA 60 ce sont des barres de flèche posées sur le pont soutenant le mât et le gréément. |
Passe-coque : Tube traversant la coque et permettant de positionner les capteurs des instruments de navigations. Pataras : Hauban arrière soutenant le mât et symétrique à l'étai. Piano : Ensemble des bloqueurs situés dans le cockpit et permettant de régler les différents cordages du voilier. Pot au noir : Zone des calmes équatoriaux de l'Atlantique située de part et d'autre de l'équateur. c'est une zone de forte chaleur où alternent des calmes et des grains violents. Poupe : Arrière d'un voilier. Près : Allure la plus rapprochée du vent. Proue : Avant d'un bateau. |
Refuser : Changement de direction du vent défavorable à la marche du voilier. Ris : Système pour diminuer la surface d'une voile. |
Safran : Partie articulée et immergée du gouvernail. Solent : Sorte de foc. Spinnaker : Voile d'avant envoyée aux allures portantes. |
Tangon : Long espar placé plus ou moins transversalement en dehors du navire et servant à écarter les écoutes des voiles d'avant (génois ou spinnaker). Tirer des bords : Naviguer en virant souvent de bord afin soit de remonter au vent (près) soit afin d'optimiser la vitesse du voilier en tirant des bords de largue au lieu de naviguer au vent arrière. Tourmentin : Petite voile d'avant utilisée en cas de tempête Travers : Côté, tribord ou bâbord, d'un navire. Tribord : Partie située à droite d'un voilier pour un observateur regardant vers l'avant. Tribord amures : Un voilier tribord amures reçoit le vent par la droite du navire. Trinquette : Voile d'avant établie sur le bas étai en arrière du foc. TU : Abréviation de Temps Universel. |
Vent (au) : To Tout ce qui reçoit le vent en premier est au vent. Vent (sous le vent) : Tout ce qui ne reçoit pas le vent en premier. Vent apparent : Vent relatif résultant de la vitesse du navire et du vent vrai. Vent arrière : Allure à laquelle un voilier reçoit le vent sur son arrière. Vent debout : On est vent debout lorsque le vent souffle dans la direction opposée à celle de l'étrave. Vent vrai (ou réel) : Direction réelle du vent. Virement : Changement d'amure et de bord des voiles. Virer : Effectuer un virement de bord. Vit-de-mulet : Rotule qui permet la liaison et la rotation de la bôme avec le mât. VMG : Abréviation de Velocity Made Good, désigne littéralement la " vitesse dans le bon sens ". Il s'agit de la projection du vecteur vitesse sur la route idéale, et donc la vitesse réelle sur cette route. |
Winch : Treuil permettrant d'étarquer (de tendre) les cordages à bord d'un voilier. |