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America's Cup....c'est le plus ancien trophée, tous sports confondus.
Le trophée (Auld Mug), l'aiguière d'argent (1,10 m de haut, 18 kg), la coupe a été rehaussé deux fois pour y graver les noms des différents vainqueurs.
La Coupe de l'America est la plus ancienne et la plus célèbre régate du monde (il s'agit d'une régate à deux voiliers) qui se déroule tous les trois ou quatre ans. Les voiliers sont construits selon une jauge internationale, c'est-à-dire, une formule mathématique tenant compte de tous les facteurs : longueur, largeur, surface de voilure, déplacement, etc...
Le lieu
C'est le vainqueur, le Defender, qui décide du lieu de la prochaine édition alors que le ou les Challengers doivent se déplacer pour tenter de la conquérir.
Le texte fondateur de la Coupe est le 'Deed of Gift' écrit en 1851.
Le Deed of Gift est le document qui est à l’origine de la création de l’America’s Cup. Dans les années qui suivirent la victoire d’America dans la 100 Guinea Cup de 1851, le syndicat fit donation de la Coupe au New York Yacht Club, sous un Deed of Gift stipulant que le trophée devait être « perpétuellement remis en jeu à l’occasion d’une compétition amicale entre nations ». Ainsi naquit l’America’s Cup dont le nom provient de celui de la goélette victorieuse, America. Le Deed of Gift et ses amendements sont à ce jour le texte de base qui régente la Coupe.
Organisée pour la première fois à l’occasion de l’Exposition Universelle en août 1851 par les Anglais initiée par le prince Albert, époux de la reine Victoria, elle s’appelait alors la “Coupe de la Reine”. A cette occasion, le premier club de voile américain, le New York Yacht Club (N.Y.Y.C.) envoya le schooner America en Angleterre afin de participer à cette course autour de l'île de Wight pour une coupe (la Coupe des Cent-Guinées) offerte par la Royal Yacht Squadron.
Le 22 août 1851, quatorze navires anglaises de toutes tailles et un seul bâtiment américain, la goélette America longue de 27 m appartenant à un riche industriel et yachtsman américain, John Cox Stevens, se présentèrent sur la ligne de départ. Le premier vainqueur fut en effet America barrée par le capitaine Dick Brown. Depuis, les Anglais ont tenté en vain de la récupérer.
En août 1870 lors de la deuxième édition, ce trophée fut rebaptisé ‘Coupe de l’America’, d’après le nom de sa goélette (et non pas en l’honneur des Etats-Unis). La deuxième édition s’est tenue en août 1870 à New York avec un parcours proposant un aller-retour entre Staten Island et le bateau feu de Sandy Rock. La goélette Magic, premier defender de l’histoire, gagne la Coupe. Le trophée est resté en leur possession, au sein du New York Yacht Club, jusqu’en 1983 (132 années), l’année où ‘Australia 2’ (skipper John Bertrand
), un voilier australien remporta la course en battant le bateau américain ‘Liberty’ (skipper Dennis Conner
).
"En 1851, une goélette radicalement différente sortit de la brume et dépassa le yacht royal dans le Solent, entre l’île de Wight et la côte sud de l’Angleterre, une après-midi alors que la reine Victoria assistait à une régate.
Alors que la goélette, nommée America, en tête de la flotte, doubla puis salua le bateau royal en agitant son insigne à trois reprises, la reine Victoria demanda à l’un de ses serviteurs qui était alors en seconde place. « Votre Majesté, il n’y a pas de second » fut la réponse. Cette phrase de quatre mots, reste, encore aujourd’hui, la meilleure description possible de l’America’s Cup qui illustre la poursuite de l’excellence.
Ce 22 août 1851, la goélette America, navigant sous le pavillon du récent New York Yacht Club, vainquit le meilleur de la marine britannique et remporta la Coupe des 100 Guinées du Royal Yacht Squadron, contre toute attente. Ceci fut bien plus qu’une simple régate car cette victoire symbolisa aussi celle du nouveau monde sur l’ancien, une défaite surprenante pour la marine britannique qui dominait alors le monde.
Le trophée appartenait désormais à la jeune démocratie américaine et il le fut pendant plus de 100 ans avant que New York le voit disparaître à nouveau.
Peu après qu’America remporta la Coupe des 100 Guinées en 1851, John Cox Stevens le Commodore du New York Yacht Club vendit la goélette puis, avec le reste de son syndicat, ils retournèrent à New York où ils furent accueillis comme des héros. Ils léguèrent le trophée au New York Yacht Club, sous un Deed of Gift, un document certifiant que le trophée devrait être “perpétuellement remis en jeu à l’occasion d’un défi amical entre nations. »
Ainsi naquit l’America’s Cup, dont le nom provient de la goélette victorieuse, America."
L’America’s Cup est sans aucun doute le trophée sportif le plus difficile à remporter et à conserver. En plus de 150 ans, depuis cette première course au large de l’Angleterre, seuls quatre pays se sont adjugés ce qui est souvent nommé “le plus vieux trophée sportif international.” En comparaison, il faut considérer qu’il avait déjà eu neuf confrontations pour l’America’s Cup avant les premiers Jeux Olympiques modernes d’Athènes en 1896.
Le premier club de voile américain fut le New York Yacht Club (N.Y.Y.C.) fondé en 1844 par John Cox Stevens, grand marin de l’époque. Ce club, l’un des plus prestigieux au monde, est également à l’origine de la Coupe de l’America en étant le défendeur depuis l’origine jusqu’en 1983 avec la victoire de l’Australie.
Avant 1940, la Coupe a eu lieu à 17 reprises. Interrompue pendant quelques années, elle a recommencé en 1958. Seulement quatre pays ont remporté la Coupe depuis sa création : les Etats-Unis, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et la Suisse qui a été la première équipe européenne à s'emparer de la Coupe, 152 ans après la défaite de la flotte britannique contre la goélette America autour de l'île de Wight.
Formule : un duel de match-racing entre deux bateaux, le bateaux ‘defender’ et le bateau 'challenger' (le vainqueur de la Coupe Louis Vuitton entre 1983 et 2007 et en 2013). Les duels ont lieu sur un parcours triangulaire “banane” de 12,6 milles. Le vainqueur est celui qui remporte 5 victoires sur un maximum de 9 régates. Le trophée remis au vainqueur est une Aiguière en argent massif (la Coupe des Cent Guinées). Le bateau change selon les éditions. C'est le vainqueur qui décide le choix des bateau et le lieu.
Règlement
Les deux bateaux vont s'affronter au meilleur des trois manches. La première et la troisième régate (si nécessaire) sont des parcours de 40 milles aller-retour (60,8 km), soit 20 milles jusqu'à la bouée au vent et 20 milles pour revenir et couper la ligne d'arrivée. La deuxième régate est un triangle équilatéral de 39 milles (72 km). Il faut compter entre deux et trois heures pour chaque régate. Le temps limite pour terminer une régate est fixée à sept heures. Le comité de course décide du choix de lancer ou de poursuivre une manche, surtout par rapport aux conditions météo et de vent (la limite étant fixée à 15 noeuds ou 28 km/h).
Le bateau Classe America d'origine en 1989 (monocoque) :
- longueur : 24,50 à 27 mètres
- largeur : 25 à 27 m
- poids : 24 tonnes dont 20 dans le bulbe
- tirant d’eau : 4,10 m
- surface de voiles au prés : 340 à 380 m2
- surface de voiles au portant : de 720 à 750 m2
- hauteur du mât : 33 mètres
- nombre d’équipage : 17 marins plus 1 invité nommé le 18e homme.
Le comité de l'America's Cup peut changer les spécificités des bateaux pour chaque édition.
Le bateau Class America en 2013
Finis les monocoques....place aux catamarans AC72, des mastodontes de. mers longs de 22 mètres équipés d'ailes (voiles) rigides de 40 mètres de hauteur (plus grandes qu'une aile de Boeing 747) qui volent au-dessus de l'eau grâce à un système de foils. Ils peuvent atteindre la vitesse de 47,18 noeuds (87,38 km/h).
Le bateau de 2013
Catamaran à aile rigide d'une longueur de 22 m et une largeur de 14 m.
Hauteur : 40 m
L'aile peut supporter une voilure allant jusqu'à 580 m2 soit l'équivalent de 3 terrains de tennis
Equipage : 11 personnes
Cet engin de vitesse peut dépasser les 45 noeuds (80 km/h) et voler à 4 mètres au-dessus de l'eau.
Les équipes : Artemis Racing (skippeur Iain Percy GBR), BAR (Sir Ben Ainslie GBR), China Team ( Mitch Booth AUS), Emirates Team New Zealand ( Grant Dalton NZL), Energy Team (Loïck Peyron FRA), Luna Rossa Challenge 2013 (Patrizio Bertello ITA) et Oracle Team USA ( James Spithill AUS).
Changement de cap en 2017
La 35e Coupe de l'America, en 2017 aux Bermudes, a finalement eu lieu sur des catamarans à aile rigide d'une quinzaine de mètres de long, bien plus petits que ceux de l'édition 2013 et surtout, espèrent les organisateurs, beaucoup moins chers.
Les temps changent et ce n'est pas un poisson d'avril. Adieu les AC72, araignées d'eau surréalistes de 22 m de long qui survolaient la baie de San Francisco à près de 50 noeuds à l'été 2013, adieu aussi aux AC62 de 19 m, un moment pressentis et qui n'auront vécu que sur la planche à dessin.
Place donc aux AC... quelque chose, entre 45 et 50 pieds, dotés de ces foils qui transforment les multicoques les plus placides en avions de chasse. Compte tenu des progrès réalisés dans la conception des appendices (safrans, plans porteurs), les vitesses seront sensiblement les mêmes, voire supérieures.
Certains éléments des bateaux seront peut-être monotypes (communs à tout le monde) et les équipages seront probablement de 5 personnes, comme sur les AC45 (13,45 m) des America's Cup World Series (ACWS), les régates préparatoires à la Coupe. Il y avait 11 équipiers sur les AC72 en 2013.
La majorité des équipes engagées dans la prochaine "Cup" se sont donc prononcées en faveur d'une modification de la jauge mais il n'y a pas eu unanimité et des soubresauts ne sont pas à exclure.
"Collectivement, les équipes sont tombées d'accord sur le fait que les coûts élevés actuels ne sont ni justifiés ni acceptables, a déclaré dans un communiqué le directeur commercial de la Coupe, Harvey Schiller. Et une majorité d'entre elles a pris la décision raisonnable de réduire les coûts". Les budgets passeraient d'environ 60 millions d'euros à 15 ou 20.
Les Italiens du Luna Rossa Challenge étaient les plus hostiles à un changement de jauge car ils sont sans doute ceux qui ont le plus investi dans la conception d'un AC62. Ils ont menacé de se retirer de la compétition si cela se faisait mais ne s'étaient toujours pas prononcés lundi matin.
Ils n'étaient pas les seuls à renâcler. Les Néo-Zélandais, finalistes malheureux en 2013 face au "defender" américain Oracle Team USA, n'y étaient pas non plus favorables.
L'Australien Jimmy Spithill, skipper d'Oracle, a reconnu que le projet n'a pas été facile à mettre en place.
"Les grandes équipes, y compris la nôtre, étaient déjà bien avancées dans la conception d'un AC62, a-t-il dit. Mais il faut voir les choses d'une façon plus globale. Nous devions réduire les coûts tout en respectant la dimension architecturale, qui a toujours été l'un des plus gros challenges pour remporter la Coupe de l'America".
"Ces modifications vont réduire les coûts et ainsi permettre à d'autres équipes de rejoindre la Coupe de l'America", a pour sa part affirmé le Britannique Iain Percy , du défi suédois Artemis. "Pour que la Coupe soit un succès, il faut qu'elle soit accessible aux meilleures équipes et non seulement aux plus riches", a renchéri le Français Franck Cammas (Team France).
Reste qu'avec cette nouvelle jauge, les bureaux d'études vont sans doute devoir dégraisser et que des équipiers pressentis pour les AC62 (8 personnes de prévues) vont être obligés de trouver d'autres embarquements.
Six équipes avaient déjà confirmé leur participation à la prochaine Coupe de l'America: le tenant du titre Oracle Team USA de Larry Ellison, Artemis Racing (SWE), Ben Ainslie Racing (GBR), Emirates Team New Zealand (NZL), Luna Rossa Challenge (ITA) et Team France (FRA).
La diminution des coûts pourrait attirer d'autres défis et les organisateurs de la "Cup" font état "d'au moins une équipe asiatique" qui serait intéressée.
36 éditions entre 1870 et 2021
5 pays ont défendu l’America’s Cup : Etats-Unis, Australie, Nouvelle-Zélande (2 fois) et Suisse
30 éditions défendues par les Etats-Unis : de 1870 à 1983, 1988, 1992, 1995, 2013, 2017
1 édition défendue par l’Australie : 1987
3 éditions défendues par la Nouvelle-Zélande : 2000, 2003 et 2021
2 éditions défendues par la Suisse : 2007 et 2010
7 pays ont couru les régates de l’America’s Cup (Angleterre, Italie, Canada, Suisse, Australie, Nouvelle-Zélande et Etats-Unis)
7 villes “hôtes” : New York (USA), Newport (USA), Fremantle (AUS), San Diego (USA), Auckland (NZL), Valencia (ESP) et San Francisco (USA)
Match-Racing : le principe du match-racing est de gêner au maximum son adversaire pour passer la ligne d’arrivée en premier. ‘Tuer ou être tué’ est la devise de la Coupe de l’America. Le Match-Racing consiste donc d’un duel d’une durée d’une heure et demie maximum qui se déroule sur un parcours d’une longueur qui se situe selon la force du vent entre 8,6 et 12,6 milles nautiques. La régate commence par une phase de pré-départ nommé ‘circling’ d’environ cinq minutes pendant laquelle chaque équipe va essayer de prendre l’avantage sur son adversaire avec le but de se placer au mieux par rapport à une stratégie définie. Ensuite, les bateaux coupent la ligne de départ matérialisée par le bateau comité et une bouée. Cette ligne est également la ligne d’arrivée. Les bateaux s’élancent ensuite pour un premier bord face au vent vers une première bouée située en haut du parcours à environ 2,5 à 3,2 milles qu’ils doivent passer sur leur droite (à tribord). Le retour se fait au vent arrière. Les bateaux doivent contourner au choix deux bouées et d’entamer un deuxième et dernier tour.
La 35e Coupe de l'America a eu lieu au mois de juin de 2017 avec la finale se déroulant aux Bermudes entre le challenger Oracle Team USA et le vainqueur de la Coupe Vuitton, Team New Zealand.
La 36e Coupe de l'America s'est déroulée en mars 2021 en Nouvelle Zélande dans la baie de Hauraki Gulf d'Auckland.
Vainqueur en 2017, Team New Zealand a décidé que pour l'édition 2021 à Auckland, les monocoques feront leur grand retour*. Entre 2010 et 2017, la Coupe s'est disputée avec des multicoques contrairement aux éditions précédentes.
*Selon la tradition, le nouveau détenteur du trophée choisit la date, le format et les règles de la prochaine édition, en accord avec son challenger de référence.
Coupe Louis Vuitton (1983-2017)
Qualifications : avant le coup d’envoi de la Coupe de l’America, les bateaux “challengers” (11 en 2007) se sont affrontés de 1983 à 2007 dans les régates de la Coupe Louis Vuitton afin de désigner le meilleur qui sera ensuite opposé au bateau defender pour disputer l’America’s Cup. Dans trois séries éliminatoires (round robin), chaque challenger affronte chacun de ses adversaires une fois. Les demi-finales se disputent entre les 6 premiers bateaux. Le leader du classement a le privilège de choisir son adversaire pour les demi-finales. Les deux vainqueurs participent à la finale qui se joue au meilleur des cinq manches (7 manches en 1983 et 1987). Celui qui gagne, affrontera le defender. C'est le yachtman français Bruno Troublé qui a eu l'idée de la Coupe Louis Vuitton.
La Coupe Louis Vuitton s'est déroulée de 1983 à 2007. Louis Vuitton s'est retiré de la compétition en juillet 2007 jugeant l'aspect trop commercial donné à la Coupe de l'America. Néanmoins elle a fait son retour pour les éditions 2013 et 2017.
La Louis Vuitton Cup a été remplacée par la PRADA Cup, une série de courses éliminatoires permettant de désigner le challenger : le vainqueur gagne le droit de défier le defender et tenant du titre de l’America’s Cup, Emirates Team New Zealand, lors d’une phase finale composée de treize manches. Luna Rossa Prada Pirelli, vainqueur de la première PRADA Cup, affrontait ainsi Emirates Team New Zealand à partir du 10 mars 2021.
L'America's Cup et la France
La France s'est engagée pour la première fois en 1967 grâce au baron Bich qui va armer tout à tout trois bateaux (France I, II et III). En 1980, France III barré par Bruno Troublé sera le défi qui est allé le plus loin. Il échouera en finale des Challengers contre Australia. Suivront les défis lancés par Marc Pajot
(1987, 1992 et 1995), puis ceux du Corum Sailing Team de Pierre Mas, Luc Gellusseau et Xavier de Lesquen en 2000 et 2003. Enfin en 2007, le défi Areva Challenge mené par Stéphane Kandler, assisté de Dawn Riley et Thierry Péponnet, terminera à la 8eme place de la Louis Vuitton Cup. Pour la prochaine édition en 2013, un bateau français (projet du bateau 'All4One', ancien K-Challenge de Stéphane Kander) fut à l'assaut de la 34e Coupe de l'America avec entre autres Loïck et Bruno Peyron
. Ils ont été contraints de renoncer faute de budget.
D'ores et déjà le syndicat suisse Alinghi, vainqueur en 2003 et 2007, a annoncé son forfait en novembre 2010. D'autres forfaits : Team Germany et Britannique TeamOrigin.
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|
|
Defender |
Score |
Challenger |
0 | 1851 Cowes | AURORA Royal Yacht Squadron England |
AMERICA New York Yacht Club United States |
|
1 |
1870 New York City |
MAGIC |
Fi-Eig |
CAMBRIA |
2 |
1871 New York City |
Columbia & SAPPHO |
Co-Li |
LIVONIA |
3 |
1876 New York City |
Madeleine |
2–0 |
Countess of Dufferin |
4 |
1881 New York City |
Mischief |
2–0 |
ATALANTA |
5 |
1885 New York City |
PURITAN |
2–0 |
GENESTA |
6 |
1886 New York City |
MAYFLOWER |
2–0 |
GALATEA |
7 |
1887 New York City |
VOLUNTEER |
2–0 |
THISTLE |
8 |
1893 New York City |
VIGILANT |
3–0 |
VALKYRIE II |
9 |
1895 New York City |
DEFENDER |
3–0 |
VALKYRIE III |
10 |
1899 New York City |
Columbia |
3–0 |
SHAMROCK |
11 |
1901 New York City |
Columbia |
3–0 |
SHAMROCK II |
12 |
1903 New York City |
RELIANCE |
3–0 |
SHAMROCK III |
13 |
1920 New York City |
RESOLUTE |
3–2 |
SHAMROCK IV |
14 |
1930 Newport |
ENTERPRISE |
4–0 |
SHAMROCK V |
15 |
1934 Newport |
RAINBOW |
4–2 |
Endeavour |
16 |
1937 Newport |
Ranger |
4–0 |
Endeavour II |
17 |
1958 Newport |
Columbia |
3–1 |
SCEPTRE |
18 |
1962 Newport |
WEATHERLY |
4–1 |
GRETEL |
19 |
1964 Newport |
Constellation |
3–1 |
Sovereign |
20 |
1967 Newport |
INTREPID |
4–0 |
DAME PATTIE |
21 |
1970 Newport |
INTREPID |
4–1 |
GRETEL II |
22 |
1974 Newport |
Courageous |
4–0 |
Southern Cross |
23 |
1977 Newport |
COURAGEOUS |
4–0 |
AUSTRALIA |
24 |
1980 Newport |
FREEDOM |
4–1 |
AUSTRALIA |
25 |
1983 Newport |
Liberty |
3–4 |
Australia II |
26 |
1987 Fremantle |
Kookaburra III |
0–4 |
Stars and Stripes 87 |
27 |
1988 San Diego |
Stars and Stripes |
2–0 |
KZ-1 |
28 |
1992 San Diego |
America³ |
4–1 |
Il Moro di Venezia V |
29 |
1995 San Diego |
Young America |
0–5 |
Black Magic |
30 |
2000 Auckland |
NZL 60 |
5–0 |
Luna Rossa |
31 |
2003 Auckland |
NZL 82 |
0–5 |
SUI 64 |
32 |
2007 Valencia |
SUI 100 |
5–2 |
NZL 92 |
33 |
2010 Valencia |
Alinghi 5 |
0–2 |
USA 17 |
34 |
2013 San Francisco |
Oracle Team USA 17 |
9–8 |
Aotearoa |
35 |
2017 Bermuda |
17 |
1-7 |
Aotearoa |
La goélette 'America'
Palmarès de la Coupe Louis Vuitton (de 1983 à 2007 et en 2013)
- 1983. Newport (7 challengers de 5 nations) : Australia 2 bat Victory GBR.
- 1987. Fremantle (13 challengers de 6 nations) : Stars & Stripes USA bat Kiwi Magic NZE.
- 1992. San Diego (8 challengers de 7 nations) : Il Moro di Venezia ITA bat New Zealand NZE.
- 1995. San Diego (7 challengers de 5 nations) : Team New Zealand/Black Magic NZE bat One Australia AUS.
- 2000. Auckland (11 challengers de 8 nations) : Prada Luna Rossa ITA bat America One USA
- 2002. Auckland (8 challengers de 6 nations) : Alinghi SUI bat Oracle USA
- 2007. Valence (11 challengers de 9 nations) : Team New Zealand NZL bat Luna Rossa ITA
- 2013. San Francisco (7 challengers) : Team New Zealand NZL bat Luna Rossa ITA (7-1)
- 2017. Bermudes (6 challengers) : Team New Zealand bat Oracle Team USA (7-1)
Les quatre défis français, demi-finalistes des éliminatoires :
France 3 du Baron Bich (skipper Bruno Troublé) finaliste en 1980, French Kiss (skipper Marc Pajot
) demi finaliste en 1987, Ville de Paris (skipper Marc Pajot
) demi-finaliste en 1992 et 6e Sens (skipper Bertrand Pacé) demi finaliste en 1999.
Les défis français éliminés avant les demi-finales : France 2-France 3 (skipper Marc Pajot
) en 1995, Bouygues Télécom (Lesquen, Gelluseau et Mas) en 2000, Areva (Lesquen, Gelluseau et Mas) en 2003, Areva Challenge (Stéphane Kandler, Thierry Peponnet et Dawn Riley) en 2007.
Avant 2013
Utilisés depuis la Coupe 1992 en remplaçant les 12 mètres classes J, les bateaux Classe America sont des monocoques appartenant aux voiliers les plus sophistiqués au monde. Ils sont construits en carbone, mesurent 25 à 26 mètres pour une largeur de 4 m. Hauteur de mâts : 32,50 m – poids : 25 tonnes dont plus de 20 de lest en bout de quille – surface de la voile : 350 m² dont 200 m² de grande voile et 150 m² de génois (jusqu’à 700 m² au portant, grand-voile plus spi maxi de 500 m²).
Ils sont manœuvré par dix-sept marins : cinq de l’avant (n°1 à n°5) qui gèrent l’établissement et les changements de voile ; trois wincheurs (n°6, 7 et 10) jouent des bras sur les moulins à café ; les n°8 et 9 règlent les voiles d’avant ; les n° 11 et 13 règlent la grand voile ; les n° 14 , 15 et 16 forment la cellule arrière qui dirige (composé par le tacticien, navigateur et barreur qui est souvent skipper) ; le n° 12 s’occupe de la performance du bateau par rapport aux renseignements informatiques tandis que le n° 17 est l’homme à tout faire qui aide les wincheurs, rangent les voiles, etc..
Avant 2013 : ils étaient dix-sept équipiers (numéros 1 à 17) plus un invité (numéro 18) sur chaque class America. Chaque marin a un rôle bien précis à joueur pour tirer le maximum du voilier.
- n°1 L’équipier d’avant, il prépare en envoie les voiles d’avant (spinnaker, génois) et monte au mât en cas de problème. Surnommé le Singe pour ses acrobaties spectaculaires. Vainqueur en 2003 et 2007 avec Alinghi, le Néerlandais Pieter Van Nieuwenhuijzen
.
- N°2 Coordinateur du pont avant. Il aide les n°1 et 3. Il sort et rentre les voiles d’avant, participe à l’affalage, l’envoi et au pliage des voiles. Il met en place le tangon. Le Canadien Curtis Blewett fut le n°2 à bord d’Alinghi en 2003 et 2007.
- N°3 Soutier au pied du mât. Il prépare et sort les voiles de la soute, range le matériel embarqué, assèche les fonds et plie les voiles. L’Italien Francesco fut le n°3 à bord d’Alinghi en 2003 et 2007.
- N°4. Piano. Il orchestre l’envoi et l’affalage ou descente des voiles et participe à la sortie et la rentrée des voiles. L’Amércain Josh Belsky fut le n°4 à bord d’Alinghi en 2003 et 2007 (également vainqueur en 1992 avec America 3).
- N°5, 6 Wincheur. Ils actionnent les winchs (ou moulin à café) pour border (tendre) les écoutes et hisser les voiles d’avant. Ils assurent la communication entre l’arrière et l’avant du bateau.
- N°7, 8, 9 Régleurs. Ils règlent les écoutes des voiles d’avant en accord avec les winchers d’avant. Ils sont placés à bâbord et à tribord. Le Nouvel-Zélandais Simmon Daubney fut l’un des régleurs à bord d’Alinghi en 2003 et 2007.
- N°10 Wincheur du grand voile. Il est à l’arrière du bateau et est chargé de hisser la grand-voile à l’aide du winch. Le Nouvel-Zélandais Warwick Fleury fut le régleur de la grand-voile. Il remporta la Coupe de l’America en 1995 et 2000 avec Team New Zealand et en 2003 et 2007 avec Alinghi.
- N°11 Bastaqueur. A l’arrière du bateau, il aide le n°10 pour régler la grand-voile. Il actionne les winchs de bastaque (les câbles qui retiennent le mât vers l’arrière). Le Nouvel-Zélandais Dean Phipps fut le bastaqueur, vainqueur de la Coupe de l’America en 1995 et 2000 avec Team New Zealand et en 2003 et 2007 avec Alinghi.
- N°12 Barreur. Il est à la recherche de la vitesse optimale du bateau à l’aide du matériel électronique à bord et aux penons (brins sur les voiles qio indiquent si le bateau est bien placé au vent. Il coordonne l’action des régleurs et gère aussi les phases de départ et de contact avec l’adversaire. L’Américain Ed Baird
fut le barreur du bateau, vainqueur en 1995 (Team New Zealand) et 2007 (Alinghi).
- N°13 Navigateur. Il analyse la stratégie à suivre à moyen et long terme avec l’aide du logiciel de bord. Il informe le tacticien sur le parcours, les courants et les distances. L’Espagnol Juan Vila
fut le navigateir d’Alinghi en 2003 et 2007.
- N°14 Tacticien. Il gère les situations à court terme afin d’appliquer la stratégie définie. Il informe le barreur sur les décisions à prendre, la tactique a suivre. Il choisit les manœuvres aux bouées et les voiles d’avant. Il se trouve à côté du barreur. Le Nouvel-Zélandais Brad Buttersworth fut le tacticien des 4 bateaux vainqueurs : 1995 et 2000 avec Team New Zealand et en 2003 et 2007 avec Alinghi.
- N°15 Bastaques-wincheur (comme le n°11).
- N°16 Cellule arrière. Poste récent, il est l’homme à tout faire. Il renforce les winchers dans la brise et assiste lors des manœuvres délicates. Le patron d’Alinghi, le Suisse Ernesto Bertarelli
a assuré cette poste en 2003 et 2007.
- N°17 Stratégiste-traveller. Il occupe la dernière place du bateau. Il vérifie la grand-voile et monte dans le mât pour surveiller les moindres risées et bascules. Le Néo-Zélandais Murray Jones
occupa cette poste sur les bateaux, vainqueurs en 1995, 2000, 2003 et 2007.
Record de victoires pour un skipper :
- 5 par Russell Coutts
NZL (1995, 2000, 2003, 2010 et 2013). Il est le seul avec trois succès de suite.
- 4 par Dennis Conner
USA (1974, 1980, 1987 et 1988).
- 3 par Charlie Barr
USA (1899, 1901 et 1903), Harold Vanderbilt
USA (1930, 1934 et 1937). Brad Buttersworth remporta la Coupe à 4 reprises dont 3 fois comme tacticien (1995, 2000 et 2003) et une fois comme skippeur, en 2007
Nombre de régates remportées : 16 par Russell Coutts
NZL entre 1995 et 2010 (9 avec Team New Zealand, 5 avec Alinghi et 2 avec BMW Oracle) et Brad Butterworth
NZL, 13 par Dennis Conner
USA en 4 éditions (1980, 1983, 1987 et 1988) et James Spithill
AUS (2 en 2010, 11 en 2013), 9 par Charlie Barr
USA.
Nombre de régates remportées de suite : 16 par Brad Butterworth
NZL entre 1995 et le 24 juin 2007 - 14 par Russell Coutts
NZL (9 avec Team New Zealand et 5 avec Team Alinghi).
Le yachtman britannique Sir Thomas Lipton (1850-1931) a tenté à 5 reprises de remporter la fameuse Coupe de l’America entre 1899 et 1930. Il fut 4 fois finaliste.
Le trophée
l'aiguière d'argent
Le Palmarès
1851 : America (USA, Brown) bat 15 voiliers anglais (regates de Cowes)
1870 : Magic (USA, Comstock) bat Cambria ANG (1-0)
1871 : Columbia (USA, Comstock) et Sappho (USA, Greenwood) bat Livonia ANG (4-1)
1876 : Madeleine (USA, Williams) bat Countess of Dufferin CAN (2-0)
1881 : Mischief (USA, Clock) bat Atalanta CAN (2-0)
1885 : Puritan (USA, Crocker) bat Genesta ANG (2-0)
1886 : Mayflower (USA, Stone) bat Galatea ANG (2-0)
1887 : Volunteer (USA, Haff) bat Thistle ECO (2-0)
1893 : Vigilant (USA, Hansen) bat Valkyrie II ANG (2-0)
1895 : Defender (USA, Haff) bat Valkyrie III ANG (3-0)
1899 : Columbia (USA, Barr) bat Shamrock ANG (3-0)
1901 : Colombia (USA, Barr) bat Shamrock II ANG (3-0)
1903 : Reliance (USA, Barr) bat Shamrock III ANG (3-0)
1920 : Resolute (USA, Adams) bat Shamrock IV ANG (3-2)
1930 : Enterprise (USA, Vanderbilt) bat Shamrock V ANG (4-0)
1934 : Rainbow (USA, Vanderbilt) bat Endeavour ANG (4-2)
1937 : Ranger (USA, Vanderbilt), bat Endeavour II ANG (4-0)
1958 : Colombia (USA, Cunningham) bat Sceptre (GBR, Mann) (3-1)
1962 : Weatherly (USA, Mosbacher) bat Gretel (AUS, Sturrok) (4-1
1964 : Constellation (USA, Bavier) bat Sovereign (GBR, Scott) (4-0)
1967 : Intrepid (USA, Mosbacher) bat Dame Pattie (AUS, Sturrok) (4-0)
1970 : Intrepid (USA, Ficker) bat Gretel 2 (AUS, Hardy) (4-1)
1974 : Courageous (USA, Hood) bat Southern Cross (AUS, Cuneo) (4-1).
1977 : Courageous (USA, Turner) bat Australia (AUS, Robins) (4-0)
1980 : Freedom (USA, Conner) bat Australia (AUS, Hardy) (4-1)
1983 : Australia 2 (AUS, Bertrand) bat Liberty (USA, Conner) (4-3).
1987 : Stars & Stripes (USA, Conner) bat Kookaburra 3 (AUS, Murray) (4-0).
1988 : Stars & Stripes (USA, Conner) bat New-Zealand (NZE, Barnes) (4-0).
1992 : America 3 (USA, Koch) bat Il Morro di Venezia (ITA, Cayard) (4-1).
1995 : Team New Zealand (NZE, Blake) bat Young America (USA, Conner) (5-0).
2000 : Team New Zealand (NZE, Coutts) bat Prada Challenge Luna Rossa (ITA, De Angelis) (5-0).
2003 : Alinghi (SUI, Coutts) bat Team New Zealand (NZE, Barker) (5-0).
2007 : Alinghi (SUI, Butterworth) bat Team New Zealand (NZE, Barker) (5-2).
2010 : BMW Oracle Racing (USA, Coutts) bat Alinghi (SUI, Butterworth) (2-0).
2013 : Oracle bat (USA, Spithill) bat Emirates Team New Zealand (NZL, Barker) (9-8)
Nota : pendant la dernière régate de la 32e Coupe de l’America, Alinghi a battu Team New Zealand sur la ligne d’arrivée à une seconde près, le plus faible écart jamais enregistré dans l’histoire de la Coupe.