Happy Birthday : |
© AFP/DAMIEN MEYER
Le skipper Armel Le Cléach (Banque Populaire) lors du départ du Vendée Globe, le 6 novembre 2016 aux Sables-d'Olonne
Armel Le Cléac'h et Alex Thomson ont poursuivi lundi leur mano a mano aux confins de l'océan Indien et les deux skippers en tête du Vendée Globe filaient à toute allure vers l'archipel français des Kerguelen, qu'ils devraient déborder par le nord mercredi matin.
Lundi à 18h00 heure française, Le Cléac'h (Banque Populaire VIII) devançait Thomson (Hugo Boss) d'une trentaine de milles. Une broutille au regard des quelque 16.000 milles (29.632 km)-soit les deux tiers du parcours total théorique- qu'il leur reste à parcourir jusqu'aux Sables-d'Olonne.
Les deux hommes vont passer dans le nord des îles de la Désolation (nom donné jadis aux Kerguelen) pour ne pas se faire piéger par le dévent des monts Cook (1.049 m) et Ross (1.850 m).
Leurs huit poursuivants les plus proches tangentent la zone d'exclusion antarctique (ZEA), dans laquelle ils ne doivent pas pénétrer (risques d'icebergs) sous peine de se faire infliger de lourdes pénalités.
Pour leur sécurité et jusqu'au cap Horn, quand ils pourront "mettre le clignotant" à gauche, les 25 skippers encore en course vont donc devoir flirter avec cette ligne matérialisée par 72 points GPS. Le jeu consiste à raser le plus possible cette ZEA pour faire le moins de route possible. Mais gare aux erreurs de trajectoire: lundi matin, Thomson n'était qu'à un tout petit mille de ce mur imaginaire!
Comme on pouvait s'y attendre compte tenu de l'hétérogénéité des concurrents, un véritable gouffre sépare la tête de flotte des derniers bateaux. Lundi soir, Le Cléac'h devançait l'Espagnol Didac Costa (One Planet One Ocean), 25e, de 4.213,8 milles (environ 7.805 km)...