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© AFP/Frank Perry
Le monocoque de Marc Guillemot
, Safran, sorti de l'eau à l'aide d'un tracteur, le 14 novembre 2012 à Saint-Philibert (Morbihan).
Le Français Marc Guillemot , contraint à l'abandon dès les premières heures du Vendée Globe en raison d'une avarie de quille, a sorti de l'eau mercredi son monocoque, Safran, tout en veillant à ce que sa quille cassée reste à l'abri des regards, a constaté l'AFP.
Le navigateur a lui-même remorqué, au volant d'un tracteur, son monocoque de 60 pieds (18,28 m) sur une cale de Saint-Philibert (Morbihan), près de La Trinité-sur-Mer, son port d'attache.
Mais le moignon de quille en titane, préalablement enveloppé dans une bâche de plastique bleu par des plongeurs, ne pouvait être distingué, a constaté un photographe de l'AFP.
"La quille a été volontairement masquée pour empêcher que des photos soient faites et que des commentaires partent dans tous les sens sur les réseaux sociaux", a expliqué Guillemot à la presse.
"Les techniciens vont faire parler le métal. Seules les analyses permettront d'établir les causes de l'avarie", a-t-il ajouté.
Au lendemain de son avarie peu après le départ de la course aux Sables-d'Olonne (Vendée) le 10 novembre, le navigateur avait indiqué qu'il ne restait qu'un "moignon de 30 cm" de cette quille en titane de 4,50 m dont la "fiabilité et la performance" avaient été vantées par Safran, groupe industriel et technologique spécialisé dans l'aéronautique, l'astronautique, la défense et la sécurité.
Guillemot, qui comptait parmi les favoris, avait évoqué la possibilité d'un choc avec un corps étranger, mais aussi l'hypothèse d'une "fatigue du métal" ou d'un "problème d'usinage".