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© AFP/Damien Meyer
Le skippeur suisse Bernard Stamm
lors du départ du Vendée Globe le 10 novembre 2012
Le Suisse Bernard Stamm , engagé dans le Vendée Globe et dont le bateau a heurté un OFNI dans la nuit de samedi à dimanche, ne dispose plus que de 5% du potentiel de sa batterie principale et ne lâche pas la barre pour économiser le peu d'énergie qui lui reste, a annoncé son équipe.
L'hydrogénérateur babord (gauche) du bateau a été arraché lors du choc et celui installé à tribord (droite) a été sérieusement endommagé.
L'un des responsables de son staff, Régis Rassouli, a pu s'entretenir brièvement avec Stamm dimanche après-midi. Le skipper de Cheminées Poujoulat lui a indiqué qu'il envisageait de puiser dans ses réserves d'eau potable, faute de pouvoir en faire avec le désalinisateur installé à bord et fonctionnant à l'électricité.
Stamm a confirmé qu'il traversait des conditions météo difficiles, comme la plupart des autres concurrents du Vendée Globe encore dans le Pacifique, avec des vents de 35 à 40 noeuds. Il fait route vers le cap Horn, qu'il envisage d'atteindre le 9 janvier.
L'équipe technique de Stamm étudie diverses options -port, abri, voire navire qui pourrait le ravitailler en mer- mais le mot "abandon" n'a pas été prononcé, a souligné son service de presse.
"Il se garde peut-être la possibilité de bricoler l'hydrogénérateur qui lui reste", a précisé Fanny Evenat.
Stamm ne rallumera ses instruments de communication "que de manière épisodique pour donner et prendre des nouvelles à terre".