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C'est reparti pour un tour (du monde)... Une flotte de 27 skippers, symbiose de sportifs de haut niveau et d'aventuriers, quittera les côtes vendéennes le 6 novembre pour la 8e édition du Vendée Globe, course autour du monde en solitaire et sans escale.
Qui succèdera à François Gabart, qui a remporté le dernier "Vendée" le 27 janvier 2013, au terme d'une circumnavigation express de 78 j 02 h et 16 min, nouveau record à la clef?
Le nom du futur vainqueur se niche dans la liste des 27 skippers présentés officiellement mercredi par les organisateurs, neuf mois avant le départ. Réunir un tel plateau aujourd'hui est une belle performance, quand on se souvient qu'ils n'étaient que 20 au départ en 2012. Et 4 autres sont sur une liste d'attente...
Neuf nationalités différentes seront représentées cette année, mais il n'y aura aucune femme au départ.
Comme les fois précédentes, la course se déroulera sur des monocoques de 60 pieds Imoca (18,28 m), quelques uns étant équipés de foils, dérives courbes qui permettent de réduire la traînée hydrodynamique et de soulager la coque à certaines allures.
Certains concurrents ont déjà écrit quelques belles pages de cette course unique au monde et seront à nouveau présents, comme Vincent Riou (PRB/1er en 2004), Armel Le Cléac'h (Banque Populaire/2e en 2013), Sébastien Josse (Edmond de Rothschild), Jean-Pierre Dick (St Michel-Virbac/4e en 2013), Alex Thomson (Hugo Boss/3e en 2013), Yann Eliès (Quéguiner-Leucémie Espoir), Jérémie Beyou (Maître Coq), Kito De Pavant (Bastide-Otio), Bertrand de Broc (MACSF), Tanguy de Lamotte (Initiatives-Coeur), Louis Burton (Bureau Vallée) ou encore Rich Wilson (Great American IV).
- 'Aventure et haute technologie' -
D'autres défieront l'Everest des mers pour la première fois. Parmi ces bizuths, tous marins confirmés, on trouve Morgan Lagravière (Safran), Paul Meilhat (SMA), Fabrice Amedeo (Newrest-Matmut), Eric Bellion (Comme Un Seul Homme), Sébastien Destremau (Face Ocean) et Nicolas Boidevézi (East Side Story).
Tous largueront les amarres le 6 novembre des Sables d'Olonne (Vendée), pour une aventure de quelque 24.000 milles (44.450 km) autour du monde, le Graal, le rêve absolu de tout navigateur au long cours.
"La compétition ultime, un cocktail d'aventure et de haute technologie, avec une grosse part d'inconnu", a parfaitement résumé Dick. Pour Le Cléac'h, deux fois 2e (2009 et 2013), un seul objectif: "il me faut gagner cette course".
"Il faut toujours avoir un rêve dans la vie", a pour sa part répondu l'Américain Rich Wilson, doyen des engagés (66 ans), quand on lui a demandé pourquoi il revenait dans cette course, après sa 9e place en 2009.
Pour parfaire leur entraînement et roder leurs machines, plusieurs skippers prévoient de participer à deux grandes courses en solo programmées dans les semaines qui viennent: la Transat Anglaise entre Plymouth (sud-ouest de l'Angleterre) et New York -en mai- et, dans la foulée, la New York - Les Sables d'Olonne, dernier galop d'entraînement avant le grand saut.