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Le leader de la Transat Anglaise, François Gabart, et Thomas Coville , son poursuivant immédiat, étaient engagés mardi dans un dernier sprint vers l'arrivée à New York, confrontés à des vents aléatoires au large des côtes américaines.
A 07h00 locales (11h00 GMT), Gabart (Macif) n'était plus qu'à 143,3 milles du but et possédait 101,9 milles d'avance sur Coville (Sodebo).
Gabart, bien parti pour devenir le 8e skipper français à s'imposer dans cette course, était attendu dans l'après-midi (heure locale) à New York, avec de fortes chances d'améliorer le record de l'épreuve (8 j 8 h et 29 min) établi par son compatriote Michel Desjoyeaux en 2004.
Mais les derniers milles promettent d'être compliqués et des coups de théâtre ne sont pas exclus. Des petits airs s'éparpillent au gré des veines de chaleur et des bulles de froid, se mélangent entre les côtes et le courant tiède du Gulf Stream, rendant l'atterrissage plus laborieux que prévu.
Ralentissements épuisants pour les nerfs, arrêts imprévus, accélérations éphémères... Macif et Sodebo progressent de façon chaotique vers The Big Apple et les TGV atlantiques -des maxi-trimarans d'une trentaine de mètres- se sont transformés en TER!
Joint rapidement mardi matin par les organisateurs, le skipper de Macif a confirmé que ces dernières heures de course n'avaient rien d'une partie de plaisir.
Partis le 2 mai de Plymouth (sud-ouest de l'Angleterre), les concurrents de cette régate océanique de 3.050 milles (5.650 km) théoriques étaient répartis en 4 classes: 3 Ultimes (maxi-trimarans de 30 m environ), 5 Multi50 (trimarans de 15,24 m), 6 Imoca (monocoques de 18,28 m) et 10 Class40 (monocoques de 12,19 m).
Plus Pen Duick II, le ketch noir de 13,60 m avec lequel Eric Tabarly s'était imposé en 1964 et qui est barré cette fois-ci par Loïck Peyron, trois fois vainqueur de l'épreuve (1992/1996/2008).