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Fabien Delahaye /Yoann Richomme étaient en tête jeudi soir de la Transat (en double) AG2R, devant Nicolas Lunven /Eric Peron et Gwen Gbick/ Kito De Pavant , à bonne vitesse sous spi vers l'île de La Palma, aux Canaries, seule marque de parcours jusqu'à l'arrivée à Saint-Barthélémy.
Jeudi soir, les 14 duos se trouvaient à mi-distance entre le détroit de Gibraltar et l'archipel des Açores, progressant à 9-10 noeuds cap au sud/sud-ouest.
Un sacré coup de poker va se jouer au cours des prochaines heures car la flotte est très étirée latéralement (70 milles d'est en ouest). Chacun espère avoir choisi la bonne option et toucher du vent plus tôt que les rivaux. Pour ceux qui se seront trompés, l'addition risque d'être lourde.
Jeudi soir, la situation météo était très confuse et il était impossible d'émettre le moindre pronostic.
Tous les concurrents ont en commun d'être sortis épuisés de ces quatre premiers jours de mer depuis le départ dimanche de Concarneau (Finistère). Les conditions étant redevenues plus maniables, les langues se délient et plusieurs parlent de conditions de navigation "dantesques" au cap Finisterre (nord-ouest de l'Espagne) et d'un matériel qui a beaucoup souffert.
"Les conditions étaient terribles il y a deux jours, a avoué Laurent Pellecuer (30 Corsaires). C'était très dur (...) On s'est pris un coup de pied aux fesses au cap Finisterre. C'était phénoménal, des surfs à n'en plus finir".