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Le Néo-Zélandais Dean Barker , skipper du challenger Emirates Team New Zealand battu (9-8) en finale de la dernière Coupe de l'America par le +defender+ américain Oracle Team USA, a réaffirmé la détermination de son pays à aligner une équipe pour la prochaine édition.
"Nous sommes absolument décidés à composer une équipe pour la 35e Coupe de l'America", a-t-il déclaré à l'AFP lors des Extreme Sailing Series de Singapour, régates de catamarans d'une douzaine de mètres de long qui se sont achevées dimanche sur la victoire de l'équipage suisse d'Alinghi.
Barker, 4e des ESS de Singapour, a toutefois souligné qu'il fallait attendre la publication -en principe fin mars- du "protocole" (date et coût de la compétition, lieu et format des régates, type de bateau) de la future Coupe pour finaliser le projet.
"Nous n'avons pas les réponses aux questions que les sponsors peuvent se poser", a-t-il dit. "Mais ce que nous avons vu à San Francisco (en septembre dernier, ndlr) pendant la Coupe de l'America a frappé les imaginations de beaucoup de gens. Des bateaux incroyables, rapides... La formule idéale, de mon point de vue".
Interrogé sur ce qui serait le bateau idéal, il a répondu que "dans une campagne pour la Coupe de l'America, ce qui coûte le plus cher c'est la masse salariale. Comment réduire cela? En limitant la complexité du bateau, le nombre de personnes qui s'en occupent à terre, l'équipe naviguante".
"A San Francisco, a poursuivi Barker, nous avions 110 personnes (chez Emirates Team New Zealand). Si on peut ramener ce chiffre à 80 ou 90, ça ferait d'énormes économies".
Concernant la taille du prochain bateau de la "Cup", Graal de tous les marins, il a évoqué les rumeurs faisant état d'un catamaran de 60 à 65 pieds (18 à 19 m), plus petit que ceux de la 34e Coupe (72 pieds/22 m), totalement ou partiellement monotype.
Interrogé sur l'incroyable +come-back+ d'Oracle Team USA en septembre dernier, Barker a répondu que les Kiwis avaient "un net avantage au près" lorsque les courses ont commencé. Mais, a-t-il expliqué, les Américains "se sont améliorés de façon spectaculaire. Nous les avons vus revenir, nous voyions qu'ils allaient de plus en plus vite au près et c'était de plus en plus dur pour nous".
"Lors des deux dernières courses, ils avaient un tel avantage qu'il n'y avait rien à faire", a-t-il conclu.