Happy Birthday : |
© AFP/Don Emmert
L'équipe de Team New Zealand prépare sob bateau, le 21 septembre 2013 au large de San Francisco
Le vent, et une baleine, étaient au rendez-vous dimanche matin dans la baie de San Francisco, à quelques heures des 14e et 15e régates de la Coupe de l'America et d'une victoire finale possible pour les Néo-Zélandais de Team New Zealand.
En tête 8 à 3 face au tenant du titre, l'AC 72 américain d'Oracle Team USA (Otusa), Team New Zealand n'a plus besoin que d'une victoire pour gagner définitivement la 34e Cup. Mais le vent, qui soufflait du sud, avait privé les Néo-Zélandais d'une possible victoire samedi, en rendant impossible la course sur le parcours habituel.
Le vent est bien repassé à l'ouest dimanche, et il devrait atteindre les 10 noeuds lors du départ de la première manche, prévu à 13h15 locales (22h15 heure française), a précisé Iain Murray, le directeur des courses. "Nous sommes à peu près sûrs que le vent va ensuite se renforcer et que nous serons en mesure d'avoir deux régates", comme prévu.
Le scenario de vendredi, où la brise, trop faible, n'avait pas permis aux Néo-Zélandais de boucler le parcours dans le temps maximal de 40 minutes, ne devrait donc pas se reproduire non plus.
Le courant, de marée montante, sera de 1,4 noeud pour la première course et de 0,3 noeud pour la seconde. La limite maximale de vent a été fixée à 24,4 et 23,3 noeuds pour les deux manches.
Le vent était donc là dimanche matin, ainsi qu'un témoin inhabituel, une baleine. "Il y a une baleine dans la baie", a ainsi indiqué le directeur exécutif de la "Cup", Stephen Barclay, dans un tweet, avant de confirmer l'information lors du briefing météo du matin. Il a précisé que des hélicoptères devaient décoller pour s'assurer qu'elle ne se trouve pas sur le parcours des régates.
La baleine, dont le type et la taille n'ont pas été précisés, a été vue (et filmée) à proximité de Sausalito, loin de la zone où les deux catamarans AC72 régatent.
La présence de baleines dans la baie de San Francisco n'est pas exceptionnelle, a relativisé Iain Murray, et "elles viennent de temps en temps".