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© AFP/Mark Lloyd
Le défi néo-zélandais Emirates Team à la lutte avec son adversaire suédois d'Artemis Racing aux Bermudes, le 10 juin 2017
Les Néo-zélandais ne sont plus qu'à une encablure d'être désignés challenger pour le match de la 35e Coupe de l'America face à Oracle après leurs deux nouvelles victoires contre les Suédois, en finale, dimanche aux Bermudes.
Ils attendent ça depuis quatre ans et leur grande désillusion dans la baie de San Francisco en 2013. Pour le match de la 34e Coupe, les Kiwis avaient affronté les Américains de Oracle. Alors qu'ils menaient 8 à 1, ils ont été battus 9 à 8...
Dimanche, ils ont largement nourri leurs espoirs d'une revanche. Le bateau Emirates Team New Zealand, barré par Peter Burling , s'est parfaitement positionné en gagnant deux des trois courses de la journée. Il mène 4 manches à 2 face aux Suédois de Artemis Racing. Le premier arrivé à 5 victoires s'envole pour le match contre le defender Oracle.
Avec un avantage de taille: les Kiwis ont remporté la dernière bataille de la journée en s'imposant sur le fil, avec seulement 1,3 seconde d'avance, photo finish à l'appui ! Les Suédois sont passés à côté d'un point crucial, qui leur aurait permis de conclure dimanche à égalité avec les Néo-zélandais (3-3).
Les hommes de Artemis Racing étaient pourtant arrivés gonflés à bloc dans la baie de Great Sound, sous un ciel bien gris, alors qu'ils étaient menés 2 manches à 1.
- 'Un détail !' -
Ils ont gardé un goût amer de leur dernière course samedi, où ils ont cédé le point en perdant leur meilleur élément dans l'eau. Le barreur Nathan Outterige a été éjecté du catamaran en traversant de l'autre côté à mi-parcours alors que son équipe était en tête de la course.
Entre deux averses dimanche, le défi suédois s'est lancé déterminé dans la première course. Rapide et efficace et après une grosse frayeur à mi-parcours quand le catamaran a violemment plongé dans l'eau, Artemis Racing a remporté la manche avec 15 secondes d'avance pour rétablir l'équilibre (2-2).
Le deuxième duel s'annonçait tout aussi intense. Les hommes de Peter Burling ont dominé leurs adversaires et gagné une course que Artemis Racing n'a pas finie, contrarié par un dysfonctionnement dans un système de contrôle.
Pour l'ultime duel de la journée, l'objectif des Suédois était de ne pas laisser les Kiwis aller se coucher dimanche soir avec en tête l'idée qu'ils n'étaient plus qu'à un point de la victoire finale.
Mais cela s'est joué d'un rien. Et le défi néo-zélandais devrait connaître une nuit plus paisible. S'il remporte la première course lundi après-midi, il sera le challenger qui défiera Oracle à partir du 17 juin.
Reste que Artemis n'a pas dit son dernier mot.
"On a une sensation qu'il faut réussir à passer ce tour, cette finale, parce qu'on a toutes les armes pour battre Oracle. Vraiment", souligne à l'AFP Loïck Peyron, conseiller de l'équipe suédoise.
"On a vraiment tout, on a des marins impressionnants. Tout le paradoxe est qu'on se sent très à l'aise à rencontrer le defender et le seul problème est qu'il faut qu'on réussisse à battre nos amis kiwis. Un détail!".