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© AFP/Alexander FEDOROV
Le ministre russe des Sports Vitaly Mutko en conférence de presse, le 24 septembre 2016 à Moscou
Le ministère russe des Sports a démenti vendredi l'existence d'un programme de dopage d'Etat, après la publication du rapport final du juriste canadien Richard McLaren concluant à un programme institutionnalisé de dopage entre 2011 et 2015 ayant bénéficié à plus de 1.000 sportifs russes.
"Le ministère des Sports de Russie dément tout programme de soutien du gouvernement pour le dopage et continuera à lutter contre le dopage en appliquant une tolérance zéro", a annoncé le ministère des Sports dans un communiqué.
Le communiqué précise toutefois que la Russie "étudiera soigneusement" les conclusions du rapport McLaren afin d'avoir une "position constructive".
"Les autorités russes compétentes mènent une enquête sur toutes les situations décrites dans la première partie du rapport McLaren" et feront de même quant à la seconde partie du rapport, poursuit le ministère des Sports, se disant prêt à collaborer avec les organisations internationales pour améliorer le programme antidopage russe.
Cité par les agences de presse russes, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a pour sa part affirmé qu'il ne fallait pas "réagir dans l'émotion" à la publication du rapport.
Selon le rapport final de Richard McLaren, dévoilé vendredi à Londres, "de fortes preuves d'un dopage institutionnalisé entre 2011 et 2015" concernant plus de 1.000 sportifs russes dans plus de 30 sports, ont été découvertes.
"Une conspiration institutionnelle a été mise en place pour les sports d'hiver et d'été avec la participation du ministère des Sports et de ses services comme l'agence russe antidopage (Rusada) (...), le laboratoire antidopage de Moscou, aux côtés du FSB (services secrets), afin de manipuler les contrôles antidopage", a expliqué Richard McLaren en conférence de presse.
Le premier volet du rapport, divulgué en juillet, avait mis au jour une tricherie spécifique pour les JO-2014 d'hiver, organisés à Sotchi en Russie.