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Le président de la fédération internationale d'athlétisme (IAAF), l'Anglais Sebastian Coe , a répété mercredi que l'IAAF n'avait "couvert" aucun test positif d'athlètes russes, dans des entretiens télévisés à Sky et CNN depuis Londres.
"Cela ne me semble pas surprenant que nous ayons été préoccupés par la situation de la Russie, a-t-il expliqué à Sky. Le nombre grandissant de tests positifs que l'IAAF a eu à traiter durant mon mandat était clairement un sujet de préoccupation."
"Mais le problème est simple: Tous les résultats (sanguins) anormaux ont-ils été étudiés ? Oui! Des sanctions ont-elles été prises et rendues publiques ? Oui! Y-a-t-il eu dissimulation ? Non!", a insisté Lord Coe, à la veille de la publication par la commission d'enquête indépendante de l'Agence mondiale antidopage (AMA) de la deuxième partie de son rapport sur les pratiques dopantes et les faits de corruption dans l'athlétisme.
Une certitude: selon des courriels et des lettres de 2009 à la Fédération de Russie, révélés mercredi par l'agence Associated Press, l'IAAF connaissaient parfaitement l'ampleur du dopage chez les athlètes russes, au point pour certains de "mettre leur vie en danger".
"Ecoutez, le comité d'éthique de l'IAAF a déjà réalisé son enquête. Pour le rapport de l'AMA, il faut attendre demain. Pour la police française... En tant que président de l'IAAF, j'ai coopéré totalement à toutes ces enquêtes. C'est là où nous en sommes", a encore répondu Coe à CNN, qui lui demandait si son nom pourrait également être jeté en pâture jeudi dans le rapport de l'AMA.
Avant de prendre la présidence de l'IAAF en août 2015, Coe, double champion olympique du 1.500 m (1980 et 1984), en avait été depuis 2009 l'un des quatre vice-présidents.
Quant à l'idée de démissionner, il n'en est pas question pour Coe: "Non", a-t-il martelé lorsqu'il lui a été demandé s'il avait envisagé cette hypothèse: "Parce que le devoir au quotidien d'un président c'est de s'assurer que le sport est entre de bonnes mains. (...) Je sais que nous vivons des jours noirs. Bien sûr, qu'ils sont noirs".
"La crise, en fait, c'était probablement il y a deux ou trois ans", a-t-il conclu sur CNN.