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© AFP/ADRIAN DENNIS
L'entraîneur américain Alberto Salazar
(d), aux côtés de son athlète Mo Farah
, lors des Mondiaux de Pékin, le 21 août 2015
L'Américain Alberto Salazar , entraîneur de la star de l'athlétisme britannique Mo Farah , a balayé dans la presse les accusations de l'Agence américaine antidopage (Usada) qui, dans un rapport, dénonce ses méthodes controversées.
"Nous n'avons rien à cacher et nous ne cachons rien", a expliqué Salazar dans un courrier électronique adressé au quotidien The Oregonian.
"Comme je l'ai déjà dit à plusieurs reprises, les succès de mes athlètes sont dus à un travail acharné et à leur dévouement", a poursuivi Salazar à la tête d'un groupe d'entraînement baptisé "Oregon Project" et financé par l'équipementier Nike.
"Je crois dans le sport propre, dans une approche méthodique et professionnelle de l'entraînement, Oregon Project ne permettra jamais le dopage, tous ses athlètes ont le devoir de respecter le code mondiale antidopage de l'AMA et les règles de l'IAAF", a-t-il assuré.
L'ancien marathonien, qui a conduit Farah au doublé 5000/10000 m aux JO-2012 et 2016, a accusé l'Usada d'avoir formulé des "accusations sans preuves".
"J'ai fait plus qu'aucun autre entraîneur pour dissiper les fausses allégations, lorsqu'il n'y a aucune violation. J'ai collaboré pleinement et volontairement avec l'Usada, répondu à toutes les questions sous serment et fourni des milliers de documents", a-t-il assuré.
Des informations contenues dans le rapport de l'Usada avaient été publiée dans la preses britannique en février et accusaient Salazar d'utiliser de la testostérone et de procéder à des injections de l'acide aminé L-carnitine sur ses athlètes.
Farah avait aussitôt balayé ces accusations: "Je suis un athlète propre qui n'a jamais enfreint les règles concernant les substances, les méthodes ou les dosages", avait-il expliqué.
Le New York Times a publié le week-end dernier de nouveaux extraits du rapport de l'Usada dans lequel un ancien membre du groupe d'entraînement dénonce la pression exercée par Salazar pour que ses athlètes aient recours à des substances prohibées ou à des dosages non autorisés.
Outre Farah, Salazar entraîne notamment l'Américain Matthew Centrowitz , sacré champion olympique du 1500 m l'été dernier à Rio.